Exposition coorganisée par Retirada 37.
Archives de catégorie : Culture
Retour sur la soirée du 6 avril 2024
Samedi 6 avril 2024, château du Plessis à La Riche, nous sommes accompagnés par la douceur printanière.
En fin d’après midi, la Cie Diotima, Véro LP et José Manuel Cano Lopez retiennent notre attention avec des contes, chansons populaires et poèmes espagnols, accompagnés par la dégustation de tapas…
En soirée nous avons vécu des moments très forts en émotions, avec la représentation de RAPSODIA concert théâtralisé de la Cie Arsenika « mémoires de femmes ayant vécu la guerre d’Espagne et la répression du franquisme ».
Un spectacle exceptionnel !!! nous avons pu le mesurer à la fin, par des applaudissements nourris et très longs…
Clara a été sublime dans ces interprétations du début à la fin, Raphaël nous a transporté avec ses instruments à cordes et percussions, je me souviendrai longtemps de ces morceaux interprétés au « Lavta ».
Un grand bravo à cette compagnie, surtout, n’hésitez pas à vous déplacer pour voir ce spectacle et même le produire si vous en avez la possibilité.
Merci à toute l’équipe « du Plessis, Tiers lieu Commun Culturel et Humaniste »
A la Cie Rapsodia
Et aux membres de Retirada37
James
Memorias lejanas
Concert de guitare de Juan Francisco Ortiz
Vivir Quintana – Canción sin miedo
Cette seconde captation de la chanson mexicaine Cancion Sin Miedo a été réalisée au Rexy, St Pierre-des-Corps, le dimanche 8 janvier 2023
Ballade de Pablo et de Karim
Il s’appelait Pablo, ne demandait qu’à vivre,
Rêvant sous le soleil d’un futur qui enivre.
Un beau matin d’avril, sur Guernica la basque,
Une vague de feu, gigantesque bourrasque,
Tout à coup s’abattit, imprévue et soudaine.
De grands oiseaux d’acier, aux couleurs de la haine,
Déversèrent l’horreur, la souffrance et la mort.
Pablo méritait-il un aussi triste sort ?
Ô vil fascisme qui tue
L’enfant courant dans la rue.
Ô vil fascisme assassin
Des beaux rêves du matin.
Il s’appelait Karim, ne demandait qu’à vivre
Rêvant sous le soleil d’un futur qui enivre.
Pour le crime accompli ce triste sept octobre,
Faut-il sur tout un peuple en rejeter l’opprobre ?
Détruire et massacrer, génocide voulu,
Détruisent pour toujours l’idée d’un peuple élu,
Fermement convaincu de n’avoir jamais tort.
Karim méritait-il un aussi triste sort ?
Ô vil fascisme qui tue
L’enfant courant dans la rue.
Ô vil fascisme assassin
Des beaux rêves du matin.
Ô toi, grand Picasso, n’as-tu pas trop dormi,
Toi qui as su montrer le cheval et son cri,
La mère et son enfant, par le fer massacrés,
Afin que ces martyrs ne soient pas oubliés ?
Il te faut aujourd’hui reprendre tes pinceaux,
Et décrire l’horreur de ces vastes tombeaux,
Que forment maintenant ces immenses gravats,
De ce qui fut hier la rebelle Gazah.
Ô vil fascisme qui tue
L’enfant courant dans la rue,
Ô vil fascisme assassin
Des beaux rêves du matin.
Jacques Ducol – Retirada 37 – Saint-Pierre-des-Corps
25/12/2023
2 décembre 2023, 16h : Rencontre avec Raynal Pellicer et Titwane autour du récit illustré. Photographes de Guerre.
L’association Retirada 37 et la librairie L’Oiseau-Vigie organisent samedi 2 décembre à 16h à la salle de la Médaille une rencontre autour de l’histoire de la photographie et de la guerre d’Espagne.
Raynal Pellicer et Titwane se sont en effet plongés dans l’histoire de deux jeunes photographes Allemands, opposés à Hitler, venus à Barcelone à l’été 1936 pour couvrir les Olympiades populaires et qui vont témoigner de cette période de retournement pour la République Espagnole.
Réalisateur de documentaires, films et courts-métrages, Raynal Pellicer est aussi passionné de photographie. La Guerre d’Espagne étant marquée par une couverture photographique nouvelle du fait de l’apparition des appareils portables, son intérêt pour l’histoire de Hans Namuth et Georg Reisner est une évidence.
Il a par ailleurs déjà travaillé avec le corpopétrussien Titwane sur d’autres ouvrages consacrés à la police et à l’armée.
La rencontre se tiendra à la salle de la Médaille, 7 avenue de la République à 16h. Elle sera suivie d’une séance de dédicaces. La rencontre est gratuite, on n’est pas obligé d’acheter le livre. Merci à la mairie de Saint-Pierre-des-Corps qui met la salle à disposition.
Renseignements à la Librairie L’Oiseau-Vigie au 02 47 41 28 36 ou bonjour@librairieloiseauvigie.com.
Raynal Pellicer et Titwane, Photographes de guerre, Albin Michel, Octobre 2023, 22,90€
Autres ouvrages des mêmes auteurs :
Le Charles de Gaulle, immersion à bord du porte-avions nucléaire, Editions de la
Martinière, 2020
Brigade des mineurs, immersion au cœur de la brigade de protection des mineurs, Editions de la Martinière, 2017
Brigade Criminelle, immersion au cœur du 36, quai des orfèvres, Editions de la Martinière,2015
Enquêtes Générales, immersion au cœur de la Brigade de Répression du Banditisme,
Editions de la Martinière, 2013
Culture engagement et résistance : Poésie et littérature, Cinéma, Art et art dans les camps
Du 28 novembre au 2 décembre 2023 à Montpellier
Le programme complet ici : – 4emes rencontres franco-espagnoles – Brochure
Photographies et travail humanitaire avec Les Réfugiés de la Guerre d’Espagne
Exposition « Philippe Gaussot.
Du 28 octobre 2023 au 18 février 2024
Vernissage : samedi 28 octobre à 12h
Adresse : Carrer Major, 43, 17700 La Jonquera, Girona
Horaire: du mardi au samedi, de 10 à 18h, ainsi que les dimanches et jours fériés de 10 à 14h.
Fermé le lundi
Commissaire de l’exposition: Felip Solé
Collaboration : Famille Gaussot et Association 24 d’Aôut 1944 (Paris)
Le photographe et militant humanitaire français Philippe Gaussot (Belfort, 1911- Chamonix, 1977) a joué, témoin avec son appareil photo, de différents épisodes de la guerre d’Espagne liés à l’aide humanitaire, comme l’organisation de camps d’enfants en France et le soutien aux réfugiés entrant en France. en février 1939.
A la fin de la guerre civile espagnole, aidé par plusieurs camarades catalans et basques, il traverse souvent la frontière pour ravitailler les républicains embourbés dans les désastres de la guerre. En février 1939, il effectue son dernier voyage clandestin et revient dans un camion chargé d’enfants et de femmes : « Notre dernier voyage fut à Puigcerdà, où j’ai conduit un camion de sept tonnes, avec l’aide de deux miliciens, dans des rues minées ». Déjà en France, Philippe Gaussot et le Comité National Catholique animent plusieurs camps de concentration et contribuent à la création d’établissements pour accueillir femmes et enfants. Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, ne pouvant être mobilisé en raison de problèmes de santé, il est nommé délégué national du Comité où il est chargé de la reconversion des exilés. Il transformait ainsi des avocats ou des commerçants en tourneurs ou en experts en sinistres. Il participe également activement à la résistance contre les nazis et s’engage dans les F.F.I (Forces françaises de l’intérieur). A la fin de la guerre, Philippe Gaussot s’installe dans les Alpes, à Chamonix, où il travaille comme journaliste à Le Dauphiné Libéré jusqu’à sa mort.
L’exposition présente une sélection de photographies de Philippe Gaussot découvertes par son fils Jean-Philippe Gaussot dans une valise après la mort de son père.
Par l’intermédiaire de Felip Solé, réalisateur et cinéaste, les négatifs furent confiés à l’association 24 Août 1944 à Paris. Toute cette équipe, avec la complicité de l’historien Gregory Tuban, a travaillé avec le MUME pour pouvoir montrer pour la première fois en Catalogne cette sélection de près d’une centaine de photographies.
L’exposition est divisée en deux parties. D’une part, la série de photos Philippe Gaussot et les camps d’enfants du Comité national catholique (1937-1940) représente l’accueil des enfants basques et catalans envoyés en France pour échapper aux horreurs de la guerre. Loin du bruit des fusils, ils ont pu retrouver le sourire sur les bancs de l’école ou en effectuant des tâches et des jeux collectifs. D’autre part, La Retirada i les camps (1939) montre les chemins et les circonstances difficiles de l’exil des réfugiés républicains. Gaussot a suivi pas à pas l’exode, en plein mois de février, sur des sentiers de montagne enneigés, pour atteindre un hypothétique refuge en France. L’accueil sera très décevant puisque, notamment les militaires de l’Armée populaire de la République, devront dormir sur les plages glacées des camps de concentration de Roussillon, fermés par des barbelés, gardés par des militaires armés, des spahis sénégalais, algériens et des gendarmes.
Ces négatifs représentent un témoignage exceptionnel et ont la qualité photographique des meilleurs photographes de l’époque. Malgré sa fonction de témoignage, relative à l’œuvre humanitaire liée au Comité national catholique, organisation d’aide religieuse dont il était représentant et délégué, ils transmettent au public non seulement le désordre de l’exode ou l’inquiétude et l’angoisse de ces gens, mais aussi la fierté, la dignité et surtout la combativité.
Plus d’information sur Philippe Gaussot:
Web Gaussot (Jean-Philippe Gaussot) https://www.gaussot.eu/
Désirs partagés avec la Retirada 37 et le Festival Désirs, désir
Lire ici : Flyer Agapito Marazuela (1)