Les Deux mémoires – Jorge Semprún

Film visible sur HENRI jusqu’au mercredi 20 avril 2022

Les Deux mémoires, « une enquête sur les mémoires républicaine et franquiste », selon les mots de Jorge Semprún, se construit autour d’entretiens réalisés en 1972 en France et en Espagne, d’images d’archives de la Guerre civile et d’actualités de la période franquiste.

https://www.cinematheque.fr/henri/film/59381-les-deux-memoires-jorge-semprun-1972/?fbclid=IwAR1KmNeuHgBVndc3hzjcUkT1brwJllQFJ9ujxyIWAUEvHK2tPInhzM0BHi4

Avec les témoignages de Federica Montseny (dirigeante de la CNT, anarchiste), Santiago Carrillo (secrétaire général du PCE, communiste), José Peirats (dirigeant de la CNT), Maria Casarès (comédienne), Gabriel Jackson (historien), Fernando Claudín (ancien secrétaire du PCE), José María Gil-Robles (ancien dirigeant de la CEDA, conservateur), Lucio Losa (ancien militant des JSU, gauche), José Menese (cantaor de flamenco), Ian Gibson (écrivain et enseignant), Wilebaldo Solano (dirigeant du POUM, marxiste), Juan Andrade (dirigeant du POUM), Manuel de Irujo (conseiller du gouvernement basque en exil), Juan Goytisolo (romancier), Núria Espert (comédienne), José Martin Artajo (écrivain), André Malraux (écrivain), Lucy Durán (musicologue), Carmen Claudín (étudiante), Simón Sánchez Montero (dirigeant du PCE), Dionisio Ridruejo (écrivain, ancien dirigeant de la Phalange espagnole), Xavier Domingo (écrivain), l’abbé de Montserrat, Raimon (chanteur), Yves Montand (comédien).

Film restauré en 2010 par la Filmoteca de Catalunya, la Filmoteca española et la Cinémathèque française avec le soutien de Jorge Semprún à partir des éléments originaux conservés par le laboratoire LTC. L’analyse de ces éléments et d’une copie conservée à la Cinémathèque française a permis de reconstituer une version fidèle à celle qui avait été découverte en salles par le public français en 1974. Ce nouveau tirage a été réalisé en 2012 par le laboratoire Éclair.

« Il y a eu amnistie et amnésie. L’amnistie, c’est évident, ça passe par la loi, mais l’amnésie, ça ne se légifère pas. On ne peut pas dire, comme dans l’édit de Nantes : « Il est interdit de rappeler les troubles du passé. » Ça a trop duré en Espagne, et c’est un signe de bonne santé démocratique qu’on puisse aujourd’hui se permettre le luxe de retrouver la mémoire. » (Jorge Semprún)

La mémoire, la possibilité du partage d’une expérience vécue, étaient au cœur des préoccupations de Jorge Semprún (1923-2011), qui a vécu l’exil au début de l’adolescence, la Résistance, la déportation à Buchenwald, puis l’engagement clandestin dans les plus hautes instances du Parti communiste espagnol sous la dictature franquiste. Ce souci de la mémoire, qui sera si souvent la matière de son écriture – ses romans, scénarios, et surtout essais – passe ici, en 1972, par le cinéma et l’enregistrement de la parole des acteurs des deux camps de la Guerre civile, républicains et nationalistes. Autorisé cette année-là pour la première fois à se rendre légalement en Espagne, Semprún présente son projet aux autorités comme un film sur le futur de l’Espagne et de l’Europe. Les entretiens sont tournés en Super 16 durant l’été 1972, en France et, dans la semi-clandestinité, en Espagne. Des presque quarante heures de témoignages filmées, le réalisateur a d’abord monté une première version de six heures, qu’il réduisit à deux heures pour la sortie en salles. Le film est sorti sur les écrans français en février 1974, où il est resté à l’affiche près d’un mois. Il n’a jamais été distribué dans les salles espagnoles.

Camille Blot-Wellens

« FEMMES ESPAGNOLES EN RÉSISTANCE, FEMMES LIBRES ET ENGAGÉES » DEUXIEMES RENCONTRES FRANCO-ESPAGNOLES MONTPELLIER 30 NOVEMBRE ET 2-3-4 DECEMBRE 2021

L’association Voix de l’extrême Poésie et Culture organise les deuxièmes rencontres franco-espagnoles sur le thème « Femmes espagnoles en résistance, femmes libres et engagées » à Montpellier du 30 novembre au 4 décembre 2021 .

A leur arrivée en France en 1939, des femmes espagnoles ont connu les conditions difficiles de l’exil. Internées dans les camps de la honte, elles n’ont pas hésité à manifester derrière les barbelés pour exiger des droits fondamentaux.

Installées précairement dans la Région Occitanie Midi-Pyrénées, elles se sont engagées comme résistantes dans la lutte contre le fascisme en rejoignant des résistants français et espagnols durant la deuxième guerre mondiale comme Sara Berenguer, Mercédez Nuñez Targa, Conchitas Ramos, Hermina Munoz résistante en Ariège et bien d’autres femmes encore.

Certaines, ont été déportées, ont connu l’horreur des camps nazis. L’une d’entre elle, Mercedez Nuñez Targaen témoignera lors du procès de tortionnaire à Carcassonne.

D’autres ont mis leurs compétences et leur engagement à la disposition des institutions françaises sanitaires, comme par exemple l’a fait à Toulouse Amparo Poch Gascon notamment à la croix rouge ou à l’Hôpital de Varsovie, ou ont poursuivi des actions culturelles, politiques, d’éducation populaire dans les villes et les villages où elles se sont installées…

Dans les années 1930, avant la guerre d’Espagne, la plupart de ces militantes étaient déjà engagées en Espagne dans des mouvements féministes, comme celui des « Mujeres Libres », de lutte contre le fascisme, dans des syndicats ouvriers, des partis politiques. Elles fréquentaient les Ateneo, véritable lieu de culture, de formation, d’apprentissage où certaines forgèrent leurs idées en faveur de l’émancipation des femmes…Comme par exemple Sara Berenguer, poète, résistante et militante dans le Biterrois, Sucesso Portalès qui vécut également à Montady, Lucia Saornil, poète et peintre, initiatrice du Mouvement Mujeres libres avec Amparo Poch exilée à Toulouse.

Alors que ces femmes ont joué un rôle majeur en Espagne puis en France, elles sont le plus souvent les OUBLIÉES DE L’HISTOIRE et pourtant, elles ont forgé la nôtre.

En 2021, les deuxièmes rencontres franco-espagnoles leur seront consacrées pour leur rendre un hommage en soulignant leur engagement et leurs apports dans notre région.

En partenariat avec la Région Occitanie-Midi-Pyrénées, l’équipe du RESO de l’université Paul Valéry Montpellier 3, la Maison des relations internationales de Montpellier, La ville de Montpellier,

Voces del extremo Moguer (Huelva) et La Fundación Juan Ramón Jiménez Moguer (Huelva)

et

Le lycée Victor Hugo de Lunel

Le lycée Jules Guesde Montpellier

L’association Mémoire en résistance en Ariège – solidarité transfrontalière MRAST

L’association FFREEE Argelès sur Mer

L’observatoire de la laïcité (Olaïc 34)

Les archives départementales de l’Hérault

Radio FM+

La Maison de l’Europe Montpellier

En cours :

le CCMCAS 34

Le centre toulousain de documentation sur l’exil espagnol

https://voixdelextremepoesieetculture.blogspot.com/

LE CAMP D’AGDE

Lieux de mémoire incontournable de l’histoire de la ville au XXe siècle, le monument du camp d’Agde se tient aujourd’hui à l’intersection de la route des 7 Fonts et de la rue Jean Moulin, près du collège René Cassin. Inauguré en 1989, il marque symboliquement l’entrée du camp et rend hommage à toutes les nationalités qui y vécurent.

L’armée décida la création du camp en 1939, pour faire face à l’arrivée massive des réfugiés de la Retirada. Les premiers Espagnols arrivèrent à Agde le 28 février. Au mois de mai ils étaient 25 000 dans des baraques de bois, sur un terrain de 30 hectares. En septembre 1939, seuls quelques Espagnols restaient au camp avant l’arrivée de Tchécoslovaques. Suite aux accords de Munich, une partie de cette armée en exil s’installa à Agde afin de préparer les combats futurs aux côtés des Alliés. A la fin du mois de mai 1940, le camp d’Agde était désigné comme lieu d’accueil des jeunes appelés belges (CRAB). Dès la fin juin, ils étaient rejoints par un détachement de soldats nord africains. En septembre 1940, la Première Légion des travailleurs indochinois (Tonkin, Annam et Cochinchine) s’installa au camp n°1. Depuis la déclaration de guerre, des étrangers issus de nombreuses nationalités, intégrés dans les groupements de travailleurs étaient également assignés à résidence au camp.

Page la plus sombre du camp : l’internement de familles juives à la fin de l’année 1940 et début 1941. Ces dernières quittèrent ensuite Agde pour d’autres camps. Mais en août 1942, c’est au camp d’Agde que furent rassemblés les Juifs raflés dans le département. Ils étaient nombreux depuis 1940 à avoir trouvé refuge en ville. Parmi les courageux Agathois leur étant venus en aide, huit ont reçu la médaille des justes. Le camp avait quasiment cessé de fonctionner à l’arrivée des Allemands, en novembre 1942. Après le départ de l’occupant, il ne resta plus sur son emplacement que les allées de pouzzolane bien vite recouvertes par des lotissements, mais le souvenir des populations qui y vécurent devait perdurer.

Depuis 2009, les Archives d’Agde poursuivent leur travail de collecte de documents et de témoignages sur l’histoire du camp et de la Seconde Guerre mondiale, en collaboration avec les collectionneurs Georges Cléophas et Jo Vilamosa, et l’Association pour la mémoire du camp d’Agde (AMCA). L’exposition « Les Républicains espagnols au camp d’Agde », présentée dans les établissements scolaires, contribue à la connaissance du camp par les jeunes générations.

Agde 1939-1942. Un camp aux portes de la ville

En février 1939, Agde compte 9 000 habitants quand l’armée décide de construire à ses portes un camp destiné à l’accueil de 25 000 républicains espagnols. Ces derniers sont remplacés à la déclaration de guerre par les soldats de l’armée tchécoslovaque, rejoints un an plus tard par des travailleurs indochinois. En mai-juin 1940, la ville accueille un grand nombre de réfugiés français mais aussi Belges, Polonais, Tchécoslovaques parmi lesquels des Juifs, dont nombre seront internés au camp.

Après la bataille de France la ville pleure ses soldats morts au front tandis que l’inquiétude grandit pour ceux qui sont désormais prisonniers en Allemagne. A l’hôtel de ville, le régime du maréchal Pétain imprime sa marque, le maire est maintenu, le conseil municipal modifié, tandis que les conditions de vie des Agathois se durcissent. Au moment de la rafle d’août 1942, le camp d’Agde est le lieu de regroupement des Israélites de l’Hérault. Pendant ses jours douloureux, Sabine Zlatin est présente et obtient la libération d’une centaine d’enfants juifs.

Ouvrage numérique « Agde 1939-1942. Un camp aux portes de la ville »

https://www.ville-agde.fr/page-flip/614a63f391714

https://www.ville-agde.fr/la-mairie/archives-municipales/camp-agde

Josep Bartolí. Les couleurs de l’exil

UN CRÉATEUR EN EXIL

À travers une sélection de plus de 150 œuvres, l’exposition « Josep Bartolí. Les couleurs de l’exil » met en perspective des réalisations majeures de l’artiste, toujours inspirées par l’exil, son engagement et ses combats.

Dans une première partie, sont présentés les dessins la guerre et les camps, réalisés au crayon, sans une once de couleur. Ces croquis sont d’une puissance singulière : illustrations politiques riches de détails et de sens, critique du pouvoir, de l’État, de la religion… Pour Bartolí, dessiner est une nécessité, c’est son « œuvre de résistance ». Ces dessins sont également l’apparition d’un genre tout à fait nouveau : le reportage graphique.

La seconde partie de l’exposition fait dialoguer dessin et peinture, qui fait son apparition dans l’œuvre de Bartolí à partir de 1952. Traitant divers thèmes (la société, l’individu, la culture de masses…) il exploitera tout au long de son parcours les ressources de la couleur, qui prendra parfois totalement le pas sur le trait. Toutefois, chacune de ses œuvres témoigne du dialogue constant que Bartolí entretient volontairement entre abstraction et figuration.

Né à Barcelone, Josep Bartolí est dessinateur et caricaturiste. Il est un partisan convaincu de la République, qu’il défendra armes et crayons à la main. En 1936, il fonde le syndicat des dessinateurs de presse de Catalogne et devient, pendant la guerre d’Espagne, commissaire politique. Après la chute de Barcelone, Bartolí s’exile en France le 14 février 1939, lors de la Retirada. Il est interné dans plusieurs camps différents, dont Saint-Cyprien et Agde.

Après un long périple et l’évasion d’un train qui le conduisait au camp de Dachau, il parvient en 1943 au Mexique, qui offre l’asile à de nombreux réfugiés espagnols. En 1944, avec l’aide de Narcís Molins i Fàbregas, paraît son ouvrage Campos de concentración 1939-194…, témoignage iconographique sans précédent. Participant également à l’ébullition de la révolution mexicaine, Bartolí côtoie Diego Rivera et Frida Kahlo, qui le révèle à la couleur.

Josep Bartolí s’installe ensuite à New York. Il y rencontre Rothko, Jackson Pollock, Kline et De Kooning, dessine dans la revue Holiday Magazine et dans le supplément reporter du Saturday Evening Post. Bien que sa notoriété d’artiste se consolide de plus en plus aux États-Unis, il reste un créateur en exil, multipliant les voyages. En dressant un portrait acide de la société, la question politique et sociale est au cœur de son œuvre jusqu’à la fin de sa vie.

« L’idée est plus importante que la peinture ou le dessin. J’ai besoin d’expliquer quelque chose et comme je n’ai pas d’autre langage, je dois l’exprimer avec ce que j’ai, le dessin et la peinture, mais en sacrifiant les canons artistiques, en oubliant le classicisme plastique, les lois qui régissent la peinture. Expliquer quelques problèmes qu’en général les peintres oublient beaucoup. » Josep Bartolí
La donation

C’est grâce à l’engagement de Georges Bartoli, commissaire d’exposition et neveu de Josep, et du dessinateur Aurel, réalisateur du film Josep (soutenu par la Région Occitanie et le Mémorial du Camp de Rivesaltes) que Bernice Bromberg, veuve de l’artiste, prend connaissance du lieu de mémoire.

À l’occasion de la sortie du film en salles, en septembre 2020, Bernice Bromberg annonce la donation au Mémorial. Il s’agit de l’acte fondateur de l’exposition qui est enrichie par les prêts des Archives municipales de Barcelone, de la Généralité de Catalogne, du Centre culturel de Terrassa et de Manel Canyameres et Joëlle Lemmens, collectionneurs privés.

https://www.memorialcamprivesaltes.eu/expositions/josep-bartoli-les-couleurs-de-lexil

Memoire historique legado del exilio de los republicanos españoles en francia

1939

80ans après…

Votre Histoire Vos souvenirs

Vous êtes Exilé(e) ?

Descendants d’Exilés de la République Espagnole ?

Votre Témoignage nous intéresse
Chère Amie, cher Ami.

En collaboration avec Ángel BAHAMONDE MAGRO, Juan Carlos SÁNCHEZ ILLÁN, professeurs à l’université Carlos III de Madrid, Christian CAMPS, professeur honoraire à l’université Paul-Valéry de Montpellier, président de l’Association pour la Mémoire du Camp d’Agde (AMCA) et Jordi FELIU, professeur retraité de l’enseignement secondaire, membre de l’AMCA, nous avons souhaité lancer une vaste enquête universitaire sur le « devenir » des enfants des Républicains Espagnols 80 ans après la « Retirada ».
Un questionnaire permettant de connaître la vie des descendants des réfugiés de 1939 a été élaboré à cet effet. Les réponses devraient constituer un document unique et exceptionnel.

Nous souhaitons aboutir à un ouvrage et à des conférences qui éclaireront l’intégration et l’implication des Républicains espagnols et de leur famille (père, mère, fille, fils, petite-fille, petit-fils, arrière-petite-fille, arrière-petit-fils) dans la vie sociale et dans les institutions de la République française.

Nous insistons bien : Adressez ce document à tous vos descendants.
Merci pour votre attention et votre coopération.

Merci de répondre avec beaucoup de sincérité, de précision et d’exactitude, afin que ce document, qui est un témoignage Historique, soit, le plus vrai et le plus fiable possible.

S’il y a des zones d’ombre, ne répondez pas, ce qui nous intéresse, c’est votre vie actuelle !

Jordi FELIU se tient à votre disposition pour des renseignements complémentaires

Les réponses au questionnaire sont à envoyer à :

Jordi FELIU tél 00 33 6 07 23 56 85
Soit par :

Courrier postal : 4 impasse Picarel 34500 BÉZIERS

Courriel : jordifeliu@net-c.com

Pour vous aider a remplir le questionnaire

Questionnaire petits et arriere-petits enfants 1

Questionnaire 3

Activités passées et à venir des associations de Caminar

Depuis de trop nombreux mois, les activités des associations en général et les associations mémorielles en particulier, sont très handicapées par la crise sanitaire.
De nombreuses associations n’ont pu se réunir, des réunions telles que des Conseil d’administrations ou Assemblées générales n’ont pu se tenir.

Jusqu’à maintenant nous n’avons pu réunir le CA de Caminar, la dernière réunion date du 6 février 2021 lors de l’AG.

Le bureau de Caminar s’est réuni deux fois en visio conférence, et comme vous sûrement, il nous tarde de tous nous retrouver.

Néanmoins, dans cette crise sanitaire que nous traversons, quelques associations ont pu organiser des festivités, des commémorations ou autres, comme vous pourrez le lire ci-dessous.

Prenez bien soin de vous,

Le bureau de Caminar

– Les 20 et 21 juin de chaque année sont des dates symboliques à Francescas, Condom et Castelnau sur Auvignon.
C’est le samedi 19 juin que MER 47 et MERR 32 se sont retrouvées à Francescas devant la stèle érigée en souvenir des cinq républicains espagnols du maquis de Castelnau sur Auvignon tombés en ce lieu sous les balles allemandes.
Le 21 juin, c’est au cimetière de Condom où ils reposent que Jean Claude DABE, vice-président de MERR 32, a évoqué le souvenir de ces combattants républicains et de ceux tombés le 21 juin 1944 lors de l’attaque du
village de Castelnau sur Auvignon. Quatorze résistants dont dix guérilleros espagnols étaient tombés en effet ce jour-là sous les balles nazies.

Belle initiative de ces deux associations de Caminar.

– Le 14 juillet dernier, à Biert en Ariège, des hommages ont été rendus à Josep Almudever, disparu il y a peu.
Ces hommages sont à l’initiative du Maire nouvellement élu à Biert, Gilbert Lazaroo, membre de MRAST. Joseph faisait partie du groupe à travers notre association MRAST, MHVA à Aulus et surtout avec Terre de Fraternité et notre Ami Guy Saurat..

Une citation au monument au mort avec le drapeau des Brigades, un hommage aux Déportés, et un concert avec El Comunero en l’honneur de notre Ami…

– Le 18 juillet, nos amis de MER 64 et de TML ont participé à la cérémonie commémorative en hommage aux victimes civiles et de la Résistance du 17 juillet 1944 à Buziet.

– Les 19 et 20 août, nos amis des Charentes – APFEEF – ont organisé – dans le cadre de la commémoration du départ du train des 927 Républicains espagnols pour Mauthausen – une soirée spectacle avec la diffusion du film « La lengua de Las Mariposas ». Le 20 août, une cérémonie a eu lieu devant la gare d’Angoulême – devant la stèle en hommage aux 927 – en présence de nombreuses personnalités. Caminar était présent à cette cérémonie.

– Les 11 et 12 septembre prochain, TML organise en partenariat avec le Comité Sousa Mendes des manifestations et une cérémonie au camp de Gurs.

Seront présents, pour le Gouvernement du Portugal Augusto SANTOS SILVA Ministre d’État et des Affaires étrangères du Portugal et pour le Gouvernement d’Espagne, Fernando MARTÍNEZ LÓPEZ, Secrétaire d’État à la Mémoire démocratique et son Directeur de Cabinet. Alfonso BERLANGA REYES, ainsi que des élus des autonomies transfrontalières.

– L’Ateneo du Limousin n’est pas en reste et envisage plusieurs initiatives pour la rentrée du mois de septembre.

– Georges Sentis – notre ami intervenant au colloque de Toulouse – nous fait part d’une cérémonie qui aura lieu à Port-Vendres le dimanche 26 septembre 2021 à 11 h.

La déportation en Algérie de 1 200 républicains espagnols n’est pas tombée dans l’oubli !

Une cérémonie aura lieu pour le 80° anniversaire de la « déportation » en Algérie de 500 « indésirables » français (syndicalistes) et de 1500 « indésirables » étrangers ( anciens combattants des Brigades Internationales et Républicains espagnols).

– Contre l’oubli aux Montreurs d’Images

Caminar, l’Institut d’Histoire Sociale de la CGT, les Editions d’Albret et MER 47 seront accueillis le 30 septembre prochain dans une initiative commune par les Montreurs d’Images à Agen.

Seront présentés à cette occasion les Actes des Journées Caminar organisées à Toulouse au mois d’octobre 2019. Cet ouvrage bilingue de plus de six cents pages restitue les différentes communications présentées par des conférenciers venus d’horizons divers, chercheurs, universitaires, représentants d’associations mémorielles, témoins.

Sera également à l’honneur « Péril de la Liberté », un livre écrit par David LLAMAS, un ami investi depuis toujours à MER 47. L’histoire des siens, de la proclamation de la République aux souffrances de la retirada et de l’exil, constitue la trame de cet ouvrage.

La journée se terminera à 20 heures 30 par la projection du film d’animation « Josep » réalisé par le dessinateur de presse Aurel. Un film sur la « retirada » vécue par l’artiste catalan Josep Bartoli. La projection de ce film, nommé meilleur film d’animation aux César 2021, sera suivie d’un débat.

– La cérémonie à Gaillon, repoussée depuis deux fois pour cause de Covid, et initialement prévue pour début octobre, est une nouvelle fois repoussée pour des raisons
sanitaires. Plusieurs pistes sont d’ores et déjà envisagées et nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.

Ce sont nos amis de MHRE89 qui représenteront Caminar.

– Les prochaines Rencontres Transfrontalières auront lieu à Mauléon les 8, 9 et 10 octobre prochain.
Ce seront les 10èmes rencontres. TML est l’organisateur de ces rencontres, où Caminar y sera représenté.

Aymare

Une histoire d’une collectivité anarcho syndicaliste dans le Lot, une expérience inédite et remarquable de par sa durée (28 ans) ce qui la place au tout premier rang des expériences autogestionnaires à travers le monde. Singulièrement méconnue, y compris des milieux libertaires, cette collectivité se voulait être le continuum des collectivités Aragonaises de 1936/37 et à permis à de nombreux compagnons espagnols d’échapper aux camps d’internements français en 1939. Elle a aussi été un lieu de vie pour les combattants anarchistes blessés et mutilés durant la révolution espagnole. Durant pratiquement 3 décennies, avec des hauts et des bas, suivant en cela les difficultés rencontrées par le Mouvement Libertaire espagnol en Exil, cette colonie à été aussi l’endroit où se sont déroulés de grands rassemblements libertaires d’ordres culturels et/ou politiques. Tout cela est passionnant et mérite d’être connu…