Un petit hommage à Jordi…

Je voudrais rendre un petit hommage à Jordi qui est parti le le 26 décembre 2024. Il s’agit de Jordi Gonzalbo , né à Barcelone en 1930 et fils de fidèles engagés et actifs dans la CNT pendant le conflit espagnol. En 1938, sa mère décida, devant l’intensité des bombardements sur Barcelone, d’aller mettre ses enfants, Jordi et sa sœur, à l’abri de l’autre côté des Pyrénées, à Perpignan où il vivra jusqu’à sa mort.

Il a fait partie de ces enfants qui ont continué à combattre le franquisme quand il eut atteint l’âge de s’engager dans la CNT. Il combattra bien sût toute forme de fascisme et se définissait comme un « passeur d’espoir ».

Jordi milita longtemps au sein d’un groupe de jeunes libertaires. Il aimait avant tout la justice, n’aimait pas le terme « chef » et avait même refusé ce titre qu’un patron lui avait octroyé car il était bon ouvrier. Son intégrité le poussa à préférer démissionner d’un tel poste quand il se rendit compte de ce qu’on lui demanda. Il préféra se mettre à son compte et ne pas avoir d’ouvriers sous ses ordres, même si les rentrées d’argent n’étaient pas importantes.

Je n’ai pas eu le temps de le connaître vraiment mais en février 2024, je l’ai croisé lors des commémorations ayant lieu chaque année en février, à Argelès/Mer, pour se souvenir de la Retirada de 1939. Un documentaire sur son parcours et celui d’un de ses amis d’enfance intitulé « Il nous faut regarder » fut projeté et à la fin un débat avait lieu. Jordi était présent mais affaibli. Par contre, il y avait une excellente giménologue que je reconnus pour l’avoir déjà rencontrée lors d’une conférence, c’est sa fille, Myrtille, qui fait un travail sans relâche sur l’anarchisme qui eut ses heures de gloire en Espagne, tout ce qu’il a pu apporter de bon, principalement dans la région aragonaise ou barcelonaise.
Le lendemain, je les ai revus lors du Salon du Livre, Jordi m’a semblé un homme bon, juste, généreux, cordial et affable.

C’est avec tristesse que j’ai appris son départ à l’aube de son 95ème anniversaire. Je lui adresse un adieu fraternel.

JM

L’Histoire peut elle se répéter ? Puede la Historia repetirse?

Bonjour mes amis, camarades de lutte, intéressés par cette histoire vécue par nos parents, nos grands-parents, pour les plus jeunes, et qui se répète aujourd’hui comme le raconte cet article d’Emilien Urbach dans le journal « l’Humanité » du vendredi 3 janvier, que j’ai traduit.
Notre association, RETIRADA37, créée il y a 10 ans pour « faire vivre les mémoires et les valeurs des républicains espagnols exilés », a encore plus d’importance aujourd’hui par ce que vivent les exilés qui quittent leurs terres africaines et viennent chercher leur vie en L’Europe, en passant par les mêmes chemins dans les Pyrénées. Avec eux, nous devons promouvoir la solidarité comme l’ont fait à d’autres époques les gens ordinaires qui ont accueilli les Républicains sur cette même frontière, d’une manière si différente de celle de l’État français qui les a envoyés dans les camps de concentration. Merci à ce journaliste de l’Humanité de nous rappeler aujourd’hui ce qu’ont vécu tant d’Espagnols en février 1939, comme mes parents et mon frère âgé de quelques mois.
​ A la frontière espagnole la fraternité est bafouée
​ « Une femme soldat m’a demandé si j’avais vu passer « des marrons » » : à la frontière franco-espagnole la répression raciste envers les exilés s’intensifie
Dans le village de Cerbère, l’accueil des exilés arrivant par les voies de chemin de fer fait partie du quotidien des habitants. L’intensification de la répression et des discours xénophobes nuisent à cette tradition héritée de la résistance au franquisme

Émilien Urbach

Publié le 2 janvier 2025
Cerbère (Pyrénées-Orientales), envoyé Spécial.
« Dans leur majorité, les familles de ce village sont issues de réfugiés républicains espagnols. Les actes de solidarité avec les exilés ont toujours été considérés comme normaux, mais depuis quelque temps la pression policière et la diffusion des idées xénophobes sont telles que ceux qui continuent d’agir se cachent. » C’est le constat que dresse Valentina*, membre du collectif Viva la costa, à la frontière orientale entre l’Espagne et la France.
Ici, les personnes qui tentent de passer pour demander l’asile ou pour poursuivre leur route le font par le tunnel du chemin de fer qui relie Portbou, en Espagne, à la première gare française de Cerbère. Selon les militants rencontrés sur place, on y observe de plus en plus de refoulements illégaux. Les trains en provenance d’Espagne sont systématiquement fouillés par la police aux frontières (PAF) et la présence militaire a été renforcée sur tous les sentiers jouxtant la voie ferrée.
​ Quand il s’agit d’étrangers, la loi semble flexible
« Sur le chemin qui mène chez moi, j’ai récemment été contrôlée par une patrouille, confie une personne élue au conseil municipal, qui a préféré conserver l’anonymat. Une femme soldat m’a demandé si j’avais vu passer « des marrons ». J’ai demandé des explications sur le terme employé tout en sortant ma carte d’élu. Le chef de la patrouille, bien embêté, a fait mettre ses hommes au garde-à-vous. »

L’affaire est arrivée aux oreilles du maire, divers gauche, du village qui a ensuite demandé à son élu de « faire plus attention » à ne pas mettre en défaut les militaires. Quand il s’agit d’étrangers, la loi semble flexible.
Ainsi, explique ce même élu, « deux jeunes exilés qui attendaient tranquillement le bus en direction de Perpignan se sont récemment fait verbalement agresser par des jeunes habitants du village. Lorsque la police est intervenue, les deux exilés ont été interpellés. Les jeunes, eux, visiblement en état d’ébriété, n’ont pas été inquiétés ».
​ « Même au syndicat, certains me demandent de rester plus discret »
Dans la gare de Cerbère, la plupart des locaux autrefois dédiés à la vie cheminote sont aujourd’hui occupés par la PAF. Et aux discours haineux qui gangrènent les médias s’ajoutent, ici, les drames humains dont sont victimes les exilés parfois directement vécus par les agents de la SNCF.
« Quand je croise une personne sur les rails, je lui dis « bienvenue en France », puis je leur donne des consignes de sécurité pour qu’ils puissent rapidement quitter les voies », confie, David Cerdan, secrétaire général CGT des cheminots de Cerbère. Mais ses gestes d’hospitalité ne sont pas du goût de tout le monde.

« J’ai récemment été mis à pied après avoir dénoncé les propos racistes d’un cadre de la SNCF, poursuit-il. Ils ont trouvé un collègue pour expliquer que mes accusations étaient diffamatoires. Du coup, même au sein du syndicat, certains me demandent de rester plus discret. »
Pour Valentina, ce climat est assorti du sentiment de déclassement social vécu par la population locale. Elle reste cependant mobilisée, comme David et d’autres militants, tous convaincus que la culture de l’accueil est une composante irréductible du patrimoine de ce village frontalier.

¿Puede la historia repetirse?
​ Hola amigos, compañeros de lucha, interesados por esta historia que vivieron nuestros padres, nuestros abuelos, para los más jóvenes, y que hoy se repite como lo cuenta este artículo de Emilien Urbach en el diario de «  l’Humanité »  del viernes 3 de enero que he traducido. Nuestra asociación, RETIRADA37, que ha sido creada hace 10 años para « dar vida a las memorias y a los valores de los republicanos españoles exiliados », tiene hoy en día todavía más importancia con lo que viven los exiliados que salen de sus tierras africanas y vienen a buscar su vida en Europa, pasando por los mismos caminos en los Pirineos. Con ellos tenemos que fomentar la solidaridad como lo hicieron en otros tiempos la gente de a pie que acogió a los republicanos en esa misma frontera, de manera tan diferente que el estado francés que los metió en los campos de concentración. Gracias a este periodista del Humanité por recordarnaos con la actualidad lo que vivieron tantos españoles en febrero del 1939 como mis padres y mi hermano con algunos meses.
En la fronetra española se pisotea la fraternidad
Una mujer soldado me preguntó si había visto pasar a « cimarrones »: en la frontera franco-española se intensifica la represión racista contra los exiliados.

En el pueblo de Cerbère, la acogida de los exiliados que llegan por ferrocarril forma parte de la vida a diario de los residentes. El incremento de la represión y el discurso xenófobo perjudican esta tradición heredada de la resistencia al franquismo

La mayoría de las familias de este pueblo proceden de refugiados republicanos españoles. Los actos de solidaridad con los exiliados siempre ha sido lo normal, pero desde hace algun tiempo la presión policial y la difusión de ideas xenófobas son tales que los que continúan lo hacen escondiéndose. » Esto es lo que averigua Valentina*, miembro del colectivo Viva la costa, en la frontera oriental entre España y Francia. Aquí, las personas que intentan cruzar para solicitar asilo o continuar su viaje lo hacen a través del túnel ferroviario que conecta Portbou, en España, con la primera estación francesa de Cerbère. Según los activistas encontrados allí , cada vez se asiste a más retornos ilegales. Los trenes procedentes de España son registrados sistemáticamente por la policía de fronteras (PAF) y se ha reforzado la presencia militar en todas las vías cerca del ferrocarril.

En lo que respecta a los extranjeros, la ley parece flexible. “Hace poco fui controlado por una patrulla de camino a mi casa”, confiesa un consejal del pueblo, que prefiere permanecer en el anonimato. Una mujer soldado me preguntó si había visto pasar “cimarrones”. Pedí una explicación del término utilizado al sacar mi tarjeta de concejal municipal. El jefe de la patrulla, muy molesto, hizo que sus hombres se pusieran firmes. » El asunto llegó a oídos del alcalde de este pueblo, de izquierdas, quien luego pidió a sus representantes que “tuvieran más cuidado” de no culpar a los militares.
Cuando se trata de extranjeros, la ley parece flexible.
Así, explica este mismo electo, “dos jóvenes exiliados que esperaban tranquilamente el autobús que los llevaría a Perpiñán fueron recientemente agredidos verbalmente por jóvenes vecinos del pueblo. Cuando intervino la policía, los dos exiliados fueron detenidos. Los jóvenes, obviamente ebrios, no fueron molestados.

Incluso en el mismo sindicato, algunos me piden que sea más discreto”. En la estación de Cerbère, la mayor parte de los refugios antiguamente dedicados a la vida ferroviaria están hoy ocupados por la PAF. Y a los discursos de odio que plagan los medios de comunicación se suman, aquí, las tragedias humanas de las que son víctimas los exiliados, a veces vividas directamente por los agentes de la SNCF. (RENFE francesa) ». Cuando me encuentro con una persona en las vías, le digo « bienvenido a Francia » y luego le doy instrucciones de seguridad para que pueda abandonar rápidamente las vías », afirma David Cerdan, secretario general de los trabajadores ferroviarios de la CGT de Cerbère. Pero sus gestos de hospitalidad no son del agrado de todos.
Hace poco me despidieron temporalmente tras denunciar las declaraciones racistas de un directivo de la SNCF”, continúa. Encontraron a un colega que les explicó que mis acusaciones eran difamatorias. Por eso, incluso dentro del sindicato, algunos me piden que sea más discreto. » Para Valentina, este clima va acompañado del sentimiento de degradación social que vive la población local. Sin embargo, sigue movilizada, como David y otros activistas, todos convencidos de que la cultura de la acogida es un componente irreductible del patrimonio de este pueblo fronterizo.

Lucio Urtubia, maçon honnête, anarchiste sincère, et faussaire d’exception.


Il y a des destins faits de mille vies, de mille histoires, comme celui de Lucio Urtubia. Il a été à la fois un ouvrier dévoué, dur à la tâche, et travailleur comme peu, et un faussaire qui a fait plier l’une des plus grosses banques mondiales.

Il a été à la fois le défenseur des plus pauvres, et le protégé de personnes illustres.
Il a été braqueur de banques, qui ne gardait pour lui qu’un reliquat de la somme volée. Il était aussi pourvoyeur de faux papiers pour les révolutionnaires du monde entier.

Il a été tout cela, et bien plus encore. Raconter Lucio Urtubia, c’est raconter un combat acharné contre l’injustice du monde, la dictature franquiste. C’est entendre une voix anarchiste et approcher la quête utopique d’un homme, à mi-chemin entre Robin des bois et Don Quichotte. Lucio Urtubia croyait qu’un homme se définit par ce qu’il fait, pas parce ce qu’il dit. Et il a fait beaucoup, parce que maçon ou faussaire, Lucio avait une valeur cardinale : le travail. Et le travail, sur des chantiers ou dans des imprimeries clandestines, devait être bien fait. Très bien fait, même.

A écouter ici :

Un autre son de cloche : Lucio : l’esbrouffe illégaliste au risque du mouvement social.

Déconstruire un mythe…

A lire ici : https://demainlegrandsoir.org/spip.php?page=article&id_article=3063

Hommage à la Catalogne – APPEL À FINANCEMENT PARTICIPATIF

Un voyage au cœur de la révolution et de la guerre d’Espagne.

Un film documentaire de Frédéric Goldbronn adapté du livre de George Orwell, avec la voix de Bruno Podalydès

Hommage à la Catalogne raconte l’engagement de l’écrivain George Orwell dans la révolution et la guerre d’Espagne. C’est un livre hanté par des images, que l’on retrouve dans les actualités cinématographiques et en particulier dans les reportages tournés par les opérateurs anarchistes de la CNT à Barcelone et sur le front d’Aragon. En explorant ces images, le film se propose de faire partager l’expérience d’Orwell en Espagne à travers une expérience nouvelle, une expérience de cinéma.

Musique originale composée et interprétée par Catherine Delaunay (clarinettes), Bruno Ducret (violoncelle, guitare), Tony Hymas (piano), Guillaume Séguron (contrebasse) et produite artisanalement par Jean Rochard (nato) [2].

Produit par Richard CopansLes Films d’Ici, avec la participation de la chaîne Histoire, de l’association 24 août 1944 et de REDHIC ((Recherche et documentation d’histoire contemporaine))et du fonds de soutien du CNC.

Teaser

Le budget total du film est de 80 000 euros. La production a réuni 65 000 euros. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé avec l’association Faisons vivre la Commune ! et Les Ami.e.s de Maurice Rajsfus un appel à un financement participatif et militant, qui nous a paru correspondre à l’esprit et à la forme de ce film documentaire.

Cet appel a déjà permis (au 28/11) de réunir 8 300 euros, en provenance de 106 participants, dont plusieurs associations. Merci encore à eux.

Nous avons terminé avec Aurelie Ricard le montage image. Le film devrait être achevé au printemps 2025. Les participants recevront un lien sécurisé avec le film et seront invités aux projections. Les associations pourront organiser des projections gratuites.

Il manque encore 6 700 euros pour faire les finitions et en particulier le montage son qui joue dans ce film un rôle essentiel.

Cette campagne se poursuit jusqu’au 31 décembre 2024.

Nous vous invitons à y participer et à la relayer en partageant le lien suivant :
https://faisonsvivrelacommune.org/hommage-a-la-catalogne/

P.-S.

[1] Frédéric Goldbronn a découvert les images de la révolution espagnole en juillet 1977 à Barcelone, lorsque, jeune militant libertaire et fervent lecteur d’Hommage à la Catalogne, il a participé aux Jornadas libertarias internacionales, quand l’anarchisme espagnol semblait renaître de ses cendres après quarante ans de dictature.

Formé au cinéma documentaire aux Ateliers Varan au début des années quatre-vingt-dix, il creuse obstinément dans sa filmographie un sillon du cinéma qui cherche, sur les pas de Walter Benjamin, « la porte étroite du passé » en explorant ses traces, un cinéma qui puise son imaginaire dans la part documentaire qui l’a constitué.

[2] Jean Rochard est producteur de disques depuis 1980, date à laquelle il fonde la maison de disques nato ( http://www.natomusic.fr)

Ancienne maternité suisse ou château d’En Bardou (la maternité d’Elne).

Le lieu et son histoire : un intérêt patrimonial et un historique rare

Commandé par l’industriel et homme politique Eugène Bardou, créateur de la marque de papier à cigarettes JOB, à l’architecte danois Viggo Dorph-Petersen, le château est achevé en 1902. Cet élégant bâtiment Art Nouveau, coiffé d’une coupole vitrée et bâti en croix grecque, illustre l’extraordinaire essor économique du Roussillon au début du XXème siècle.

Au début de la seconde Guerre mondiale, loué par le Secours Suisse d’aide aux enfants des victimes de guerre, il est transformé en maternité. Ce sont majoritairement des femmes espagnoles exilées lors de la guerre civile et hébergées dans les camps de Rivesaltes et Argelès-sur-Mer entre 1939 et 1944 qui y sont accueillies. De nombreuses mères juives viennent également y accoucher en secret. L’institutrice Elisabeth Eidenbenz (1913-2011), reconnue « Juste parmi les Nations » en 2002, dirigeait la « Maternité suisse ». Son action permettra de faire naître, dans des conditions dignes, 595 enfants de mères de nationalités et confessions diverses.

Aujourd’hui ce sont plus de 650 familles, souvent des descendants de ces bébés, qui ont donné le prénom Elna ou Nael (anagramme de Elna pour les garçons) à leurs enfants. Tous les deux ans, ces ambassadeurs de la maternité, de 16 ans à 1 mois, se réunissent à Elne pour célébrer et perpétuer ensemble la mémoire de cette belle histoire.

La mobilisation : un lieu de paix et de mémoire qu’il faut conserver

Le château d’en Bardou a été racheté par la commune après un demi-siècle d’abandon. Il accueille aujourd’hui un musée ouvert toute l’année et visité par 44 000 personnes par an.

C’est un lieu sentinelle, symbole d’espoir et de paix, inscrit dans les circuits européens de la mémoire du XXème siècle, où ont été mis en place des actions pédagogiques (accueil de très nombreux groupes scolaires) et une programmation culturelle autour de l’histoire de la maternité (expositions permanente et thématiques, spectacles, etc.).

Les abords du château, écrin de verdure, font aussi office de grand parc public pour la commune, et ont ainsi été aménagés afin de pouvoir profiter de la nature.

FAIRE UN DON Ancienne maternité suisse ou château d’En Bardou :https://www.fondation-patrimoine.org/faire-un-don/ancienne-maternite-suisse

Retour sur la soirée autour des 10 ans de Retirada37

Une cinquantaine de personnes présente lors du débat avec Anne Jollet (la directrice de la revue d’histoire critique les cahiers d’histoire)puis quatre vingt personnes pour suivre les belles prestations de la chorale militante « La P’tite Rouge de Touraine » et du groupe (en formation restreinte) d’El Comunero. Une soirée emprunte d’enthousiasme et de fraternité antifasciste… Cela fait du bien en ce moment !

A visionner sur ce lien, la prestation improvisée de Jacqueline ! https://mbasic.facebook.com/watch/?v=1372226276951519&ref=sharing