Voir ci dessous l’article sur le site « info-Tours » du 24 février 2018,la vidéo réalisée par Claude et l’article de « la Nouvelle République » du 1 mars 2018 :
Clôture en beauté pour les 10 jours consacrés aux Brigades Internationales à Saint-Pierre-des-Corps avec le concert de Serge Utgé Royo et en première partie Véro LP.
Dans une salle pleine, Véro LP débute cette soirée consacrée à la mémoire des brigadistes mais pas que. En effet avec sa voix puissante et mélodieuse, Golondrina va nous entraîner dans les faubourgs de Séville, Buenos-Aires, au son du tango, la copla et autre milonga. Accompagnée de Romain Noël au piano, Jérôme Seguin à la basse acoustique et Hervé Duponcel aux percussions, l’hirondelle du faubourg annonçait avec talent la suite de cette soirée prometteuse avec Serge Utgé Royo en deuxième partie.
Après un changement de plateau rapide, devant le drapeau des Républicains espagnols Serge Utgé Roy est apparu, entouré de Léo au piano, Jack à la Basse, Gérard à la batterie. Fils d’exilés Républicains, il va, pendant tout son concert évoquer avec sa voix chaude, parfois nuancée de sanglots ce que fut la détresse de ces gens qui avaient fui la terrible oppression dont ils furent victimes et de faire un rapprochement avec ce que vivent aujourd’hui d’autres peuples.
Avec sa chanson « un nuage Espagnol » interprété avec Cristine, son épouse il va raconter l’histoire de ces républicains engagés dans la deuxième DB du général Leclerc et qui vont être les premiers libérateurs de Paris. Sous les applaudissements d’un public conquis il va terminer son récital en interprétant sa chanson fétiche, « Amis, dessous la cendre » et au salut final, en grand professionnel généreux il demandera à Véro LP de le rejoindre sur la scène et partager ainsi les bravos.
Roger Pichot
Serge Hutgé-Royo, le libertaire qui fait du bien
Serge Hutgé-Royo, en ambassadeur de la mémoire des exilés républicains espagnols.© Photo NR
Libertaire, humaniste, pacifiste, les qualificatifs sont légion pour qui vient à la rencontre de Serge Hutgé-Royo.
L’auteur-compositeur-interprète était de retour vendredi soir au centre culturel, pour clore la dizaine sur les Brigades internationales organisée par Retirada 37. Et on ne pouvait rêver mieux pour cette conclusion. Dans une salle très bien garnie, Serge Hutgé-Royo n’a pas failli dans son approche textuelle et musicale pleine d’humanité. Il était là pour « porter la mémoire des siens », lui le fils d’exilés catalans-castillans, il était là aussi pour distiller les chants populaires, ceux de la guerre d’Espagne ou encore pour mettre en exergue les poèmes espagnols des plus grands. Ce fut fait et bien fait avec la sincérité et la profondeur qui le caractérisent. « Les Pieds du vieux républicain », « Dessous la cendre », un clin d’œil à Ferré, sont là, entre autres, pour donner quelques « Gouttes de bonheur ». Et comme il a un cœur grand comme ça, le gentleman Serge invitera Véro LP (1re partie) pour le salut au public.