JOURNEE D’ETUDES PLURIDISCIPLINAIRE LE 28 AVRIL 2017 – UNIVERSITE FRANÇOIS RABELAIS A TOURS : DICTATURES, ARTS, MÉMOIRES : ESPAGNE – CÔNE SUD

 

Journée d’études pluridisciplinaire organisée par le Laboratoire Interactions Culturelles et Discursives

(EA 6297)

CREDIT PHOTOS:

catherine felix

Programme de la journée d’études

« Dictatures, arts, mémoires : regards croisés Espagne – Cône Sud »

Vendredi 28 avril 2017, 9h00-17h00

Université François-Rabelais de Tours

Bibliothèque Universitaire (5° étage)

 

 

 

 

De la part de Cathy FELIX

Quelques informations sur les communications de la Journée d’étude proposée par Samya Dahech le vendredi 28 avril 2017 à l’université François Rabelais.

L’Espagne d’une part, l’Argentine, le Chili et l’Uruguay d’autre part, ont connu à des époques diverses des régimes dictatoriaux. Dans les années 2000, dans tous ces pays, de nombreuses études ont travaillé à la récupération de la mémoire historique bien souvent occultée dans les périodes dites de transition après le retour à la démocratie.

Cette récupération de la mémoire suit deux cheminements différents. Elle peut s’ancrer dans la réalité historique à l’aide des archives, des témoignages, des musées, des plaques et des manifestations commémoratives mais elle peut aussi emprunter la voie de toutes les formes artistiques, littérature, BD, musique, cinéma, théâtre, danse…

C’est ce rapport entre les manifestations mémorielles concrètes et les re-créations artistiques du passé historique qui sera au coeur de cette journée d’études.

Les communications seront présentées en espagnol ou en français.

 

Table ronde n°1 : Esthétiques visuelles de la mémoire

9h30 – 10h00

La pulsión política de las estéticas de desecho en la cultura catalana postfranquista (Mercé PICORNELL, Universitat de les Illes Balears)

10h00 – 10h30

Los lugares de memoria y la creación audiovisual en Chile : estudios de « Trazos de Memoria » (Angélica María MATEUS MORA, Université François Rabelais de Tours)

Trazos de Memoria est un court-métrage de 14’31’’ basé sur six histoires en lien avec la Casa Londres 38. Cette maison située dans le quartier Londres de Santiago du Chili a été un lieu de répression et d’extermination de la DIrección de Inteligencia Nacional (DINA) de septembre 1973 à 1975. Elle est maintenant un Musée de la Mémoire et l’organisation Londres 38, depuis 2005, s’attache à la sauvegarde de la mémoire du lieu.

Le court-métrage est visible sur YouTube.

10h30 – 10h45 Pause

10h45 – 11h15

Le sauvetage et la transmission de la mémoire dans le cinéma argentin (Kostoula KALOUDI, Université du Péloponèse)

Le cinéma argentin a une renommée internationale qui dépasse largement les frontières du pays et nombreux sont les réalisateurs qui ont fouillé la mémoire des années de la dictature, soit en faisant le choix de la fiction, soit en utilisant le documentaire, soit en s’appuyant sur des souvenirs personnels…

11h15 – 11h45

La patrimonialisation du souvenir dans le film « Ciudadano Negrín » (Sabrina Grillo, Université d’Artois)

Ce film est un documentaire nominé aux Goya 2011 comme Meilleur Film Documentaire qui retrace la vie de Juan Negrín, dernier chef du gouvernement de la Seconde République espagnole, figure controversée de la Guerre Civile, à travers ses écrits et ses discours, les souvenirs de ses petits-enfants et les images de sa famille qu’il a filmées dans son exil.

11h45 – 12h15 Débat

 

Table ronde n°2 : Reconfigurations des enjeux discursifs

14h15 – 14h45

Poéticas visuales en contacto : la huella de la(s) dictadura(s) en J.M. Calleja y Clemente Padín (María Victoria PARRA MOYA, Universitat de les Illes Balears)

José María Calleja est un journaliste, écrivain et universitaire espagnol qui a été emprisonné dans les geôles franquistes pour son opposition au régime de Franco, entre 1973 et 1974, alors qu’il était âgé de 18 ans.

Clemente Padín, qui est né en 1939, est un poète et artiste visuel uruguayen qui a passé deux ans en prison pour son opposition à la dictature. Jusqu’en 1984 il a été placé en liberté surveillée.

14h45 – 15h15

Auprès de la mémoire : les oeuvres d’Enrique Raírez et de Nicolas Jaar en tant que récits de la postmémoire (Nicholas DAWSON, Université du Québec de Montréal)

Enrique Ramírez est un artiste visuel chilien né en 1979 sous la dictature de Pinochet et qui pose dans certaines de ses réalisations audiovisuelles le problème de l’histoire et de la mémoire de son pays.

Nicolas Jaar est un compositeur et producteur américano-chilien de musique électronique né en 1990. Une de ses chansons, « No », rappelle la réponse des Chiliens au referendum de Pinochet en 1988.

15h15 – 15h30 Pause

15h30 – 16h00

Le théâtre de la mémoire : Los niños perdidos et Santa Perpetua de Laila Ripoll ou les fantômes du franquisme (Adelina LAURENCE, Université de Poitiers / Université de Grenade)

Laila Ripoll est une metteure en scène et dramaturge espagnole contemporaine qui privilégie une esthétique du grotesque pour aborder les thèmes de la récupération de la mémoire historique en Espagne.

16h00 – 16h30

Quelles mémoires pour les exilés politiques uruguayens en France. Le cas du projet « Faire avec l’exil » (Mathilde ROUSSIGNÉ, Université Paris 8 Saint Denis)

Une exposition qui est une réflexion sur la mémoire de l’exil politique uruguayen (1973-1984), qui croise archives et témoignages du quotidien et qui pose la question du lien entre l’intime et le politique.

16h30 – 17h00 Débat

 

 

Laboratoire Interactions Culturelles et Discursives (ICD) 3 rue des Tanneurs BP 4103 37041 Tours Cedex 1

Contacts :

samya.dahech@univ-tours.fr

icd@univ-tours.fr

http://icd.univ-tours.fr/accueil/

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