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Spanish Bombs

Spanish Bombs est une chanson du groupe britannique The Clash, parue en 1979 sur l’album London Calling. Le morceau composé par Mick Jones et Joe Strummer fait allusion à la guerre d’Espagne qui fit rage de 1936 à 1939. Il s’agit d’une des nombreuses chansons à teneur politique enregistrée par le groupe au cours de sa carrière.

Spanish Bombs traite de la guerre d’Espagne, un conflit important qui dévasta l’Espagne du 17 juillet 1936 au 1er avril 1939. Elle a été écrite lors d’un trajet des studios Wessex jusque chez eux quand Joe Strummer parlait avec Gaby Salter de l’ETA, l’organisation armée séparatiste basque fondée en 1959.

La chanson loue l’héroïsme des républicains et des anarchistes en particulier, durant cette période.

Beaucoup de lieux et d’acteurs associés à la guerre civile espagnole sont mentionnés dans les paroles de la chanson :

l’Andalousie, qui fut une des premières régions de l’Espagne à être prise par les rebelles militaires en 1936, avec les lignes « Spanish songs in Andalucia, the shooting sites in the days of ’39 »,

Federico García Lorca, nommé dans « Federico Lorca is dead and gone », était un poète républicain originaire d’Andalousie qui a été tué pendant la rébellion.

la Garde civile (en espagnol « Guardia civil »), qui est une police militaire sous le contrôle tant du Ministère d’Intérieur que du Ministère de la Défense.

Le passage « They sing the red flag, they wore the black one » (Ils chantent le drapeau rouge, ils ont utilisé le noir) est une référence au drapeau rouge, symbole de la lutte des ouvriers, et au drapeau noir, celui des anarchistes. La confédération nationale du travail (CNT), le syndicat anarcho-syndicaliste grandement responsable du succès initial du côté républicain contre l’insurrection fasciste de général Francisco Franco, a aussi utilisé le drapeau rouge et noir de l’anarcho-communisme.

Gardiens de l’héritage, transmettre la mémoire des républicains espagnols en Bretagne.

Dans ce long format, nous retraçons l’histoire méconnue de l’exil espagnol en France, et plus particulièrement en Bretagne, à la suite du coup d’État militaire du général Franco en 1936. Ce soulèvement marque le début de la guerre civile espagnole, opposant les forces nationalistes aux républicains, souvent appelés les « Espagnols rouges ».

Après la victoire de Franco en 1939 et l’instauration de sa dictature, des centaines de milliers de réfugiés espagnols fuient vers la France. Des milliers d’entre eux trouvent refuge en Bretagne, dans un exode dramatique et massif.

Mais l’espoir laisse rapidement place à la précarité : internements, travaux forcés… À la veille de la Seconde Guerre mondiale, les réfugiés espagnols sont tour à tour perçus comme une charge, puis exploités comme une main-d’œuvre essentielle à l’effort de guerre, notamment pour la construction des fortifications allemandes et de la base sous-marine de Brest.

🎥 À travers des témoignages de leurs enfants, des images d’archives et une analyse historique, ce long format met en lumière le rôle oublié des Espagnols exilés dans l’histoire de la Bretagne et de la France en guerre.

📺 Ce long format a été réalisé par des étudiants en troisième année de journalisme à l’IUT de Lannion dans le cadre de leur formation. Il a été diffusé sur les chaînes locales Tébéo, Tébésud et TV Rennes.

Hommage à la Catalogne – APPEL À FINANCEMENT PARTICIPATIF

Un voyage au cœur de la révolution et de la guerre d’Espagne.

Un film documentaire de Frédéric Goldbronn adapté du livre de George Orwell, avec la voix de Bruno Podalydès

Hommage à la Catalogne raconte l’engagement de l’écrivain George Orwell dans la révolution et la guerre d’Espagne. C’est un livre hanté par des images, que l’on retrouve dans les actualités cinématographiques et en particulier dans les reportages tournés par les opérateurs anarchistes de la CNT à Barcelone et sur le front d’Aragon. En explorant ces images, le film se propose de faire partager l’expérience d’Orwell en Espagne à travers une expérience nouvelle, une expérience de cinéma.

Musique originale composée et interprétée par Catherine Delaunay (clarinettes), Bruno Ducret (violoncelle, guitare), Tony Hymas (piano), Guillaume Séguron (contrebasse) et produite artisanalement par Jean Rochard (nato) [2].

Produit par Richard CopansLes Films d’Ici, avec la participation de la chaîne Histoire, de l’association 24 août 1944 et de REDHIC ((Recherche et documentation d’histoire contemporaine))et du fonds de soutien du CNC.

Teaser

Le budget total du film est de 80 000 euros. La production a réuni 65 000 euros. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé avec l’association Faisons vivre la Commune ! et Les Ami.e.s de Maurice Rajsfus un appel à un financement participatif et militant, qui nous a paru correspondre à l’esprit et à la forme de ce film documentaire.

Cet appel a déjà permis (au 28/11) de réunir 8 300 euros, en provenance de 106 participants, dont plusieurs associations. Merci encore à eux.

Nous avons terminé avec Aurelie Ricard le montage image. Le film devrait être achevé au printemps 2025. Les participants recevront un lien sécurisé avec le film et seront invités aux projections. Les associations pourront organiser des projections gratuites.

Il manque encore 6 700 euros pour faire les finitions et en particulier le montage son qui joue dans ce film un rôle essentiel.

Cette campagne se poursuit jusqu’au 31 décembre 2024.

Nous vous invitons à y participer et à la relayer en partageant le lien suivant :
https://faisonsvivrelacommune.org/hommage-a-la-catalogne/

P.-S.

[1] Frédéric Goldbronn a découvert les images de la révolution espagnole en juillet 1977 à Barcelone, lorsque, jeune militant libertaire et fervent lecteur d’Hommage à la Catalogne, il a participé aux Jornadas libertarias internacionales, quand l’anarchisme espagnol semblait renaître de ses cendres après quarante ans de dictature.

Formé au cinéma documentaire aux Ateliers Varan au début des années quatre-vingt-dix, il creuse obstinément dans sa filmographie un sillon du cinéma qui cherche, sur les pas de Walter Benjamin, « la porte étroite du passé » en explorant ses traces, un cinéma qui puise son imaginaire dans la part documentaire qui l’a constitué.

[2] Jean Rochard est producteur de disques depuis 1980, date à laquelle il fonde la maison de disques nato ( http://www.natomusic.fr)