GUERRE A LA GUERRE !

Les organisations SUD/SOLIDAIRES 37, SUD Rail 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, Retirada 37 , NPA 37, MJCF 37 appellent les Tourangelles et les Tourangeaux à se réunir le 11 novembre lors d’un rassemblement qui se déroulera devant le parvis de la faculté de lettres de Tours, rue de Tanneurs, à 10 heures (entrée Thélème).

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Ce monde, malgré les douloureux exemples des deux premières guerres mondiales, est toujours un monde en guerre. La France est malheureusement bien placée dans cette course à l’horreur : Elle s’évertue à être dans le leadership des marchands de canons.

Au nom de considérations diplomatiques douteuses, elle intervient dans telle ou telle partie de la planète développant un chaos mondial dont les fondamentaux restent, derrière les discours lénifiants, la recherche effrénée du profit.

Sur tous les continents la guerre sévit, au profit des mafias locales et/ou des Etats nationaux et toujours au détriment des populations et des salariés.

Le douloureux exemple des demandeurs d’asile qui viennent se réfugier, par centaines de milliers, en Europe est là pour nous le rappeler au quotidien.
L’armée, quelle qu’elle soit, est l’école du crime. Il faut inlassablement le dire, le répéter et la combattre. C’est ce que nous ferons, avec « nos armes » (la parole, l’humour, le cri, etc.), le 11 novembre prochain.

Premiers signataires : SUD/SOLIDAIRES 37, SUD Rail 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, Retirada 37, Alternative Libertaire 37, NPA 37, MJCF 37…

4 réflexions sur « GUERRE A LA GUERRE ! »

  1. Eric,
    Je suis d’accord avec toi quand tu dis que les puissances étrangères, dont la France, sèment le chaos en intervenant militairement dans des conflits par intérêt et en toute méconnaissance de la situation sur le terrain…
    Je suis choquée que la France vende des armes à des pays comme l’Arabie Saoudite…
    Je partage le point de vue de Camus qui après Hiroshima, s’offusquait du concert de louanges sur la bombe atomique dans les medias…
    MAIS je n’accepte pas cette phrase qui est un raccourci sans nuance : « L’armée, quelle qu’elle soit, est l’école du crime »
    J’ai regardé hier soir l’émission sur les Brigades Internationales et ce qui me choque dans ta phrase c’est qu’elle met dans le même sac les soldats républicains et ceux qui se sont battus contre le fascisme avec les franquistes et autres fachos.
    Cela me gêne d’associer l’association à cette phrase !

    1. Oui, certes, mais qu’elle est la fonction de l’armée ? Celle de tuer. Tuer légalement, au nom généralement de l’État.Donc, que l’on le veuille ou pas, l’armée « est l’école du crime ». ce n’est pas joli, mais c’est une réalité. j’ai moi aussi regardé l’émission d’hier et j’ai vu aussi le sacrifice des brigadistes envoyés au casse pipe par l’armée républicaine. Des ordres imbéciles, des hommes que l’on utilise comme des pions au nom de stratégies politiques criminelles, des « stratèges » que l’on ne retrouvent jamais en premières lignes avec les sacrifiés…
      Nonobstant, ce texte est un texte « unitaire » signé par les associations mentionnées.Ce n’est pas « mon » texte…

      1. L’antimilitarisme est une idéologie qui s’oppose au militarisme, dans ses dimensions hiérarchiques et autoritaires, mais aussi bellicistes et nationalistes. Pour ses partisans, la guerre est inhérente au capitalisme et au colonialisme.

        Antiautoritaires et internationalistes, les antimilitaristes se distinguent des pacifistes par le fait qu’ils ne s’opposent pas tous, par principe, à la confrontation armée (notamment dans le cadre de l’auto-défense sociale) mais à l’utilisation de l’institution militaire par l’État face à d’éventuels ennemis étrangers, à la nature aliénante de cette institution pour les individus et surtout au fait qu’elle garantisse un ordre social inégalitaire à l’intérieur du territoire national (« l’ennemi intérieur »).

        Un exemple historique illustre cette position : en Espagne, lors de la révolution sociale de 1936 les milices confédérales anarcho-syndicalistes qui combattent par les armes les franquistes refusent la militarisation des milices par la Seconde République espagnole.

  2. Nous pouvons imaginer que nous sommes au cœur de la question qui a fait affrontement sur la question de la militarisation des milices ouvrières. Et bien au delà sur la question révolutionnaire, et ce qui a produit l’affrontement armé à Barcelone en 1937.
    Je dis ça pour connexion avec l’Histoire qui nous rassemble un petit peu.
    Mais qu’est-ce qui nous rassemble ?
    Qu’est ce qui peut unir aujourd’hui des communistes libertaires et des sociaux démocrates dans lesquels je range les staliniens, ceux qui ont combattu vigoureusement la révolution sociale, autogestionnaire, et communiste ?
    Et bien comme je l’ai dit lors de la dernière émission de Demain Le Grand Soir avec des camarades de Retirada 37, une pluralité qui doit servir l’Histoire, et surtout celle du combat révolutionnaire, et éventuellement des combats communs, contre le fascisme, et peut être au delà contre le capitalisme…. En gros on peut d’avantage parler publiquement de cette Histoire en faisant ensemble, ou se combattre. Cela ne me pose aucun problème politique, pas plus que la présence ou non de Retirada 37 à une manifestation du 11 novembre contre une boucherie qui a servi des intérêts capitalistes et impérialistes et anéanti des forces vives de la classe ouvrière révolutionnaire.
    Il n’y a pas là débat entre choix violence ou non violence, mais bien une question de fond qui touche à la question révolutionnaire. L’armée est un outil de la classe dominante, les milices autogérées sont expression de la lutte des classes.
    S’il y en a pour raviver le feu de la contre-révolution, et la défense de la république bourgeoise, il y en aura toujours pour tenir un cap qui à fait que la CGT pouvait dire “Guerre à la guerre, guerre à l’Etat” avant de sombrer dans un consensus que l’on paye encore aujourd’hui en terme de collaboration de classe.
    On peut donc y aller côté affrontement et prise de bec, je pense qu’il y a largement matière à se combattre, et j’en serais, mais, et c’est ce qui construit un espace pluriel, une pluralité qui n’efface pas ni des divergences ni des débats à continuer à mener, il me semblait que l’on construisait un espace qui pour le moment rassemble dans l’intérêt de toutes et tous.

    Pierrot, Retirada 37, Demain Le Grand Soir, Alternative Libertaire.

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