Archives de catégorie : Actualités

CONCIERTO PARA LA MEMORIA

Juan Francisco Ortiz à la guitare
et David Ortiz au violoncelle


11 Mars

DÉSIRS PARTAGÉS AVEC LA RETIRADA 37

LE PLESSIS,
tiers-lieu culturel et humaniste
LA RICHE

19h – BAR-RESTAURATION – produits bios et circuits courts

20h – CONCERT – « Concierto para la memoria » Juan Francisco et David Ortiz
TARIF LIBRE

5€ mini (tarif minimas sociaux, enfants, scolaires, étudiants)

8€ mini (tarif partagé)

10€ mini (tarif solidaire)

Réservations au 02.47.38.29.29

ou info@plessis-tierslieu.fr

Entrée sur présentation d’un pass vaccinal.

19h – EXPOSITION – Jean Louis Maître, Alain Papillon, Maxime Leroy Guerlot, Julie Sillard, Josselyn David, Agathe Bordeau, Karin Opolko Gonin.

Pour donner un coup de projecteur sur la gouvernance partagée du nouveau
projet du Plessis, l’exposition du mois de février met à l’honneur le comité
des usagers. Ancrée dans le partage et la solidarité, la première Exposition
des usagers propose la découverte d’œuvres des artistes Maxime Leroy, Guerlot, Alain Papillon, Karin, Opolko Gonin et Julie Sillard autour de la photographie, Jean-Louis Maitre, autour d’un travail sur le papier, et Josselyn David et Agathe Bordeau à travers la peinture, notamment.

Un dialogue entre pratiques professionnelles et amateurs au cœur des droits culturels et du projet du Plessis, /ers-lieu culturel et humaniste.
+ BAR-RESTAURATION

Retrouvez nos produits bios et en circuit court ! Clubs sandwich, soupes, gâteaux, vins, jus et tisanes bios.

20h – « CONCIERTO PARA LA MEMORIA» – Juan Francisco et David Ortiz

Le musicien franco-espagnol rend hommage à son père à la guitare et son fils David à son grand-père au violoncelle, Francisco Ortiz, prisonnier 4252 à Mauthausen-Gusen (Autriche). Il s’agit aussi d’un hommage aux Espagnols qui furent déportés dans les camps d’extermination nazis. Ils jouent en duo avec son fils David Dans ce programme il évoque son père, le camp de Mauthausen et l’histoire d‘un drapeau républicain, œuvre composée par lui-même inspirée par l’escalier de la mort du camp : 190 marches que les prisonniers étaient obligés de monter avec des blocs de pierre de plus de cinquante kilos. « Beaucoup d’entre eux périrent succombant à l’épuisement » rappelle F. Ortiz. Il interprète également « El Emigrante » de Juanito Valderrama, un texte que son père “chantait beaucoup” en souvenir de l’Espagne perdue; une suite juive de trois morceaux ainsi qu’une en Yiddish ; une autre composition de sa création sur les Treize Roses, résistantes républicaines fusillées par les franquistes (Que mon nom ne s’efface pas), un hommage aux poètes Lorca, Machado et Hernandez, avant de terminer sur trois œuvres symboliques de la résistance : La liste de Schlinder, El Cants dels Ocells, et Bella Ciao.

Élève des maîtres Alexandre Lagoya et Andrés Segovia, il a partagé des festivals avec Paco de Lucia, Manolo Sanlucar et Carmen Linares.
Nommé Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques en janvier 1985, en mai 2001, il est récompensé par la Médaille d’Argent de l’Académie des Arts, Sciences et Lettres et en septembre il est décoré de la Croix d’Argent du Mérite et
Dévouement français. En 2003, il obtient pour son travail la récompense « 21st Century Award of Achievement » de l’Université de Cambridge (Angleterre).

David Ortiz a suivi depuis son enfance, des cours de formation musicale aux
conservatoires de Pau et de Perpignan jusqu’à atteindre la Master classe de
Violoncelle et de musique de Chambre. Il a également été professeur de violoncelle au conservatoire de musique de Prades. Il joue pour de nombreuses associations de Mémoire historique et souvent en duo avec son père Juan Francisco Ortiz.

Juan et David Ortiz jouent gracieusement pour cet hommage musical au Plessis.
Cette manifestation vous est proposée en partenariat avec l’association Retirada
37 qui a pour but de faire vivre les mémoires et les valeurs des Républicains
espagnols exilés à travers des expositions, des conférences, des débats mais aussi par un travail de recherche sur cette histoire.

La Retirada désigne l’exode des réfugiés espagnols en 1939 suite à la guerre civile remportée par Franco. « L’association est née suite aux retrouvailles d’un vieil ami qui faisait partie d’Europe de la Mémoire et qui m’a proposé de faire quelque chose ensemble sur les mémoires des Républicains espagnols » explique Luis Lopez, le président à la création de l’association la Retirada 37.

RAICES Y SEMILLAS

Hola tod@s. Je me permet de re partager ici aujourd’hui une chanson que j’ai écrite intitulée ABUELO. J’ai essayé d’y raconter le parcours de mi abuelo, Manuel Jimenez , militant andalou qui n’avait que 18 ans quand le coup d’état puis la guerre d’Espagne ont commencé. Après le front de Jarama, la défense de madrid … il s’est retrouvé comme tant d’autres prisonniers au camp d’argelès puis à la base sous marine de Bordeaux dont il s’évada pour rejoindre la résistance dans les Landes. C’est aussi pour lui rendre hommage que le groupe s’appelle EL COMUNERO. C’est ainsi que l’avaient surnommé ces camarades de lutte de la CNT pour railler son engagement communiste. A travers lui, c’est aussi aux centaines de milliers d’hommes et de femmes qui ont vécu ces événements que j’ai voulu rendre hommage. Depuis 13 ans maintenant, nous sillonnons avec le groupe les scènes de France et d’Espagne. Au delà des concerts, nous essayons de raconter et transmette cette histoire et les valeurs qu’elle véhicule aux plus jeunes en montant des projets en lycée et en collège, en travaillant avec des réalisateurs, des historiens, des témoins, des auteurs, des acteurs de théâtre etc, pour trouver d’autres façons de transmettre ce que nos abuel@s nous ont transmis. En ces temps troubles de surenchère populiste et néo fasciste, cela me parait plus que jamais nécessaire. Ce post un peu long pour vous expliquer aussi qu’étant donné les valeurs que nous défendons, nous n’intéressons pas les labels et producteurs, qui ne nous intéressent pas non plus d’ailleurs. Nous travaillons en totale indépendance et cela aussi colle aux valeurs que nous voulons porter. Nous avons enregistré un 5eme album qui doit sortir en septembre 2022. Il s’appellera RAICES Y SEMILLAS. Pour parvenir à le sortir et à boucler notre budget, nous avons monté un financement participatif. Chaque don donne droit à une contrepartie. Dès 10 euros vous pouvez précommander l’album en format numérique ici : https://www.helloasso.com/associations/tu%20veux%20qu%20on%20en%20parle/collectes/nouvel-album-de-el-comunero . Nous avons besoin de toute les bonnes volontés pour remplir l’objectif. Aussi un grand merci d’avance à celles et ceux qui pourront et voudront nous soutenir.

Un abrazo fraterno a todos.


SEGUIMOS LUCHANDO

extrait du 4eme album « 10 años de rebeldía.  » du groupe EL COMUNERO. Filmé et enregistré en live à la dynamo en mai 2018 à Toulouse. Sortie prévue en 2019. Images et montage, Fiasco Prod

La guitare au service de la mémoire que joue Juan Francisco Ortiz, fils d’une victime républicaine de l’Holocauste nazi

Avec un concert dans le Musée Séfarade de Tolède, le musicien franco-espagnol et son fils David ont rendu hommage aux victimes de la répression par Adolphe Hitler, le Jour International de la Commémoration des Victimes de l’Holocauste.

Tolède – Le guitariste franco-espagnol Juan Francisco Ortiz a voulu rappeler et évoquer son père, Francisco Ortiz, prisonnier 4252 à Mauthausen-Gusen (Autriche), dans le concert qu’il a offert jeudi au Musée Séfarade de Tolède, y qui s’est transformé en même temps en un hommage aux Espagnols qui furent déportés dans les camps d’extermination nazi.
« Que je sois invité pour rappeler l’histoire est un orgueil pour moi » faisait remarquer dans une interview à l’occasion de son concert à Tolède le jour de la Commémoration des Victimes de l’Holocauste.
Juan Francisco Ortiz a déjà une certaine expérience pour mettre sa musique « au service de la mémoire » il le fit en 2015 en jouant au Mémorial de Mauthausen pour le 70ème anniversaire du Camp, un an après le décès de son père, originaire de Santisteban del Puerto, un village de la province de Jaen.
Après sa mort, Ortiz se demanda ce qu’il pouvait faire avec le peu de chose que son père avait rapporté du camp de concentration – un drapeau signé par ses camarades prisonniers, un pull fait à la main et un pistolet qu’il déroba à un SS – pour les protéger de l’oubli ; il eut l’idée de les offrir au musée en échange d’un concert.
Son père, Francisco Ortiz, s’engagea à presque 16 ans dans l’Armée républicaine et une fois la guerre perdue, il partit en France pour continuer la lutte contre le fascisme avec l’idée qu’un jour ou l’autre il pourrait renverser le dictateur Francisco Franco, mais il fut capturé par les Allemands et déporté à Mauthausen, où il fut maintenu prisonnier pendant quatre ans « très difficiles » raconte son fils.
Un jour les nazis le matraquèrent jusqu’à le laisser pour mort et les amis de Francisco Ortiz, aussi prisonniers, le cachèrent dans la partie basse, appelée le camp des russes, où il y avait une infirmerie. Le natif de Jaen survécut à base de sucre, de lait et de pâtes, des aliments qu’il refusa de goûter durant tout le reste de sa vie.
Une fois libéré par les Alliés, sa seconde destination fut la France, mais il ne put retourner en Espagne, et là bas il se maria et éleva son fils, Juan Francisco, qui se retrouva depuis son enfance avec les amis de son père, ex-prisonniers, et il assure que l’émotion liée à ces histoires n’a jamais disparu.
« C’est un traumatisme qui se répercute chez mes proches. J’ai joué dans la prison de Carabanchel (Madrid) et dans le public qui est venu il y en avait qui avait eu un proche en prison ici. A la fin du concert ils se sont embrassés en pleurant. » affirme-t-il.

Juan Francisco n’a pu venir en Espagne qu’en 1961 avec un décret qui autorisait le retour des fils d’exilés. Ce fut lors d’un voyage d’été chez son oncle Aurelio pendant lequel il pu enfin connaître le village de son père, sa famille paternelle et même sa future femme. Et de plus il acheta une guitare.
L’art le fit voyager depuis son enfance, son père était chanteur de flamenco, mais quand il annonça officiellement qu’il voulait vivre de la musique, la réaction de la famille « fut un drame ».
« Mon père, après ce qu’il avait vécu, voulait que je sois médecin ou avocat, quelque chose de sérieux. Ma chance fut qu’à Paris arrivèrent beaucoup d’artistes fuyant le franquisme et je connus des maîtres de grande qualité qui m’enseignèrent la musique d’une très belle manière. » se rappelle Ortiz qui fut élève du virtuose Andrès Segovia.
Ortiz ne se prend pas pour « une vedette célèbre » mais il « a parcouru le monde » et a joué au Costa Rica avec Paco de Lucia et au Chili avec Manolo Sanlucar et avec Carmen Linares. « Quand je voyage dans un pays et que je rencontre un musicien, il n’est pas nécessaire de parler. Nous nous comprenons. La musique est universelle et d’un humanisme supérieur. »
Le guitariste, qui a exercé comme professeur pendant plus de cinquante ans, prend pour exemple un cours qu’il donna au conservatoire Ho Chi Minh au Vietnam dans lequel il put partager « sans aucun problème » malgré les barrières culturelles et linguistiques.
Il se souvient du musicien argentin et grand pianiste Daniel Barenboin qui réussit à rassembler dans un même orchestre des musiciens palestiniens et juifs, un « exemple grandiose de ce que représente la musique. » rapporte Ortiz pour qui il lui semble « incroyable » qu’aujourd’hui, il y a encore des gens qui nient ce qui s’est passé dans les camps, parce que selon lui « l’humanité n’a pas de mémoire et n’en tire pas les enseignements ».

Le guitariste qui a maintenant 75 ans, continue à se produire en concerts, alorq qu’il est à la retraite depuis 8 ans aujourd’hui même, accompagné sur scène par son fils David, et ce de façon gratuite en offrant un répertoire qu’il appelle son programme de la mémoire et ajoute qu’il faut lutter « pour la maintenir ».

Dans ce programme il évoque son père, le camp de Mauthausen avec l’Histoire d’un drapeau, une œuvre composée par lui-même inspirée par le fameux escalier de la mort, 190 marches que les prisonniers étaient obligés de monter avec des charges de blocs de pierre de plus de cinquante kilos « beaucoup d’entre eux périrent succombant à l’épuisement» rappelle Ortiz.
Il interprète également « El Emigrante » de Juanito Valderrama, un texte que son père « chantait beaucoup » en souvenir de l’Espagne ; une suite juive de trois morceaux et une en Yiddish ; une autre composition de sa création sur les Treize Roses « Que mon nom ne s’efface pas » ; un hommage aux poètes Lorca, Machado et Hernandez et pour terminer trois œuvres symboliques de la Résistance « La Liste de Schlinder », « El Cants dels Ocells » et il a clôturer avec ‘Bella Ciao »

Article traduit par mes soins

Luis

PROCHAINEMENT AU THEATRE DU PLESSIS, 37520 LA RICHE :

Vendredi 11 mars, à 20h :

Concert de Juan Francisco Ortiz « Concierto para la Memoria »
DÉSIRS PARTAGÉS avec l’association Retirada37

La guitare au service de la mémoire dont joue Juan Francisco Ortiz,
fils d’une victime républicaine de l’Holocauste nazi

La guitarra al servicio de la memoria que toca Juan Francisco Ortiz, hijo de una víctima republicana del holocausto nazi

​ La guitarra al servicio de la memoria que toca Juan Francisco Ortiz, hijo de una víctima republicana del holocausto nazi
Con un concierto en el toledano Museo Sefardí, el músico franco-español y su hijo David homenajearon a los represaliados por el régimen de Adolf Hitler con motivo del Día Internacional de Conmemoración de las Víctimas del Holocausto.

TOLEDO.- El guitarrista franco-español Juan Francisco Ortiz quería recordar y evocar a su padre, Francisco Ortiz, preso número 4252 en Mauthausen-Gusen (Austria), en el concierto que este jueves ofrecía en el Museo Sefardí de Toledo, y que se convertía a su vez en un homenaje a los españoles que fueron deportados a los campos de exterminio nazi.

« Que me inviten para recordar la historia es un orgullo », señalaba Ortiz en una entrevista con motivo de su concierto en Toledo el Día de Conmemoración de las Víctimas del Holocausto.
Juan Francisco Ortiz ya tiene tablas en poner su música « al servicio de la memoria »; ya lo hizo en 2015 tocando en el Memorial de Mauthausen en el 70 aniversario del campo, un año después del fallecimiento de su padre, natural de Santisteban del Puerto, un pueblo de Jaén.

Tras su muerte, Ortiz se preguntó qué podía hacer con las pocas cosas que su progenitor se había traído del campo de concentración -una bandera firmada por sus compañeros presos, un jersey hecho a mano y una pistola que robó a las SS- para protegerlas del olvido y se le ocurrió ofrecérselas al museo a cambio de tocar.
Su padre, Francisco Ortiz, se alistó con apenas 16 años en el Ejército republicano y, una vez perdida la guerra, partió a Francia para seguir luchando contra el fascismo con la idea de que, algún día, podría derrocar al dictador Francisco Franco, pero fue capturado por los alemanes y deportado a Mauthausen, donde estuvo preso durante cuatro años « muy difíciles », relata su hijo.


Un día, los nazis lo apalearon hasta darlo por muerto y los amigos de Francisco Ortiz, también prisioneros, lo escondieron en la parte baja, llamada el campo de los rusos, donde había una enfermería. El jienense sobrevivió a base de azúcar, leche y pasta, alimento que se negó a volver a probar durante el resto de su vida.

Una vez liberado por los Aliados, su siguiente destino fue Francia, pues no pudo regresar a España, y allí se casó y crió a su hijo, Juan Francisco, que se relacionó desde niño con los amigos expresos de su padre y asegura que la emoción de esas historias nunca se va.
« Son un trauma que también repercute a los familiares. Toqué en un concierto en la cárcel de Carabanchel (Madrid) y el público que acudió había tenido algún familiar preso ahí. Al final del concierto venían llorando, abrazándose entre ellos », asegura.
Juan Francisco pudo pisar España en el año 1961 por un decreto que consintió el regreso de los hijos de los exiliados. Fue un viaje de verano a casa de su tío Aurelio durante el cual, finalmente, pudo conocer el pueblo de su padre, a su familia paterna e, incluso, a su futura mujer. Y, además, se compró una guitarra.

El arte le viene desde pequeño, su padre era cantante de flamenco, aunque cuando a los 17 años le comunicó oficialmente que quería vivir de la música la reacción familiar « fue un drama ».

« Mi padre, después de lo que vivió, quería que yo fuera médico o abogado, algo serio. Mi suerte fue que a París llegaron muchos artistas huyendo del franquismo y conocí a maestros buenísimos que me enseñaron de una forma muy hermosa », recuerda Ortiz, que fue alumno del virtuoso Andrés Segovia.

Ortiz no se considera una « figura muy famosa » pero ha trotado « por todo el mundo » y ha compartido público en Costa Rica con Paco de Lucía y en Chile con Manolo Sanlúcar y con Carmen Linares: « Cuando viajo a un país y me encuentro con un músico, no hace falta hablar. Nos entendemos. La música es universal y de un humanismo mayor ».

El guitarrista, que ha ejercido como docente durante más de cincuenta años, lo ejemplifica con una clase que dio en el conservatorio Ho Chi Minh de Vietnam, que pudo impartir « sin ningún problema » pese a las barreras culturales e idiomáticas.
Rememora al músico argentino y gran pianista Daniel Barenboim, que consiguió hacer una orquesta juntando a palestinos y judíos, un « ejemplo magno de lo que representa la música », opina Ortiz, a quien le parece « increíble » que, a día de hoy, todavía haya gente que niegue lo ocurrido en los campos porque, a su entender, « la humanidad no tiene memoria ni aprende ».
El guitarrista, que ahora tiene 75 años, sigue dando conciertos a pesar de llevar ocho años jubilado y este mismo jueves, acompañado en el escenario por su hijo David, ofrece de manera gratuita al público un repertorio que él llama su programa de la memoria, que hay que luchar « por mantener », incide.

En él, evoca a su padre y al campo de Mauthausen con Historia de una bandera, una obra compuesta por él mismo inspirada en la famosa escalera de la muerte, 190 peldaños que los prisioneros eran obligados a subir cargando bloques de piedra de hasta cincuenta kilogramos, « muchos de ellos murieron desplomados de agotamiento », señala Ortiz.
También interpretaba « El Emigrante », de Juanito Valderrama, un tema que su padre « cantaba mucho » en memoria de España; una suite judía de tres piezas y una yidish; otra composición suya sobre las Trece Rosas, « Que no se borre mi nombre »; un homenaje a los poetas Lorca, Machado y Hernández, y para finalizar tres obras simbólicas de la resistencia: « La lista de Schlinder », « El Cant dels Ocells” y cerraba con « Bella Ciao ».

José Cabrero Arnal, Pif le chien, documentaire « D’après Arnal itinéraire d’un crayon rouge « 

Chers amis,

Nous résistons ensemble depuis de nombreuses années, non seulement pour ne pas oublier les luttes de nos ancêtres, mais aussi pour qu’en ces temps incertains, où les vieux démons se réveillent dans toute l’Europe, rappeler que, s’il n’y a pas de Mémoire, l’histoire se répète.
Ici, depuis cette « petite tranchée » du Pays basque, nous avons essayé d’apporter notre contribution avec la réalisation d’un documentaire sur José Cabrero Arnal, ce grand dessinateur qui a commencé très jeune une brillante carrière dans la Barcelone de la République et dont la vie fut tronquée par le fascisme.
Comme pour beaucoup, son itinéraire fut « complet » : la guerre, l’exil, les camps en France et Mauthausen. Quand il en sortit, il n’a pas baissé les bras, il a repris son crayon comme un bouclier contre le malheur. Embauché par le journal l’Humanité , il y publie les aventures de Pif le Chien. Ce chiot jaune est devenu un véritable phénomène de presse, traduit dans de nombreuses langues, et Pif le Chien était le « fils » d’un autre chien Top el Perro, qu’il avait déjà créé à Barcelone.
Cabrero Arnal n’a jamais pu retourner en Espagne, il n’a jamais obtenu la nationalité française car « Rouge ». Il est mort sans revenir ,comme il en rêvait et l’écrivait à son neveu, « prendre quelques bières à Barcelone ».
Si on connait ses personnages, on sait très peu de choses sur ce grand dessinateur, ce documentaire veut lui rendre hommage.
La famille de José Cabrero Arnal nous a généreusement offert des dessins, des lettres, des photos, des documents de presse et son neveu Daniel, qui vit à Barcelone, est un témoin privilégié parmi les interviews de ceux qui ont rencontré et travaillé avec l’artiste.
D’après Arnal itinéraire d’un crayon rouge a déjà été projeté dans plusieurs salles en France, et sélectionné dans plusieurs festivals, aussi bien en France qu’en Espagne. Le réalisateur et les auteurs ont participé à des conférences-débats qui s’organisent autour de la projection du film qui dure 52′.
Bien sûr, la pandémie a souvent paralysé les rencontres. Mais comme nos ancêtres qui n’ont jamais baissé les bras, aujourd’hui nous proposons d’organiser dans les associations de vos régions respectives, quelques projections et nous sommes prêts à nous déplacer pour participer à tout débat si vous le souhaitez.
Le documentaire est en trois langues (français, espagnol, anglais).
A bientôt
Salud y República
Rubi
PS : infos pratiques. Nous avons négocié avec le producteur pour laisser aux associations une petite marge bénéficiaire si elles veulent vendre des DVD lors de ces réunions ou organiser des projections au moment où elles le jugeront opportun.
Les tarifs.
De 1 à 15 = 15 euros par DVD
De 16 à 35 = 12 euros par DVD
A partir de 36 = 10 euros le DVD
(Plus frais de port)
Contact
Didacthéque de Bayonne c/o Rubi Scrive- Loyer
9 Place d’Albret
Square Lidia
64100 Bayonne
Tlf (+33 )6 33 40 75 45
courriel ( rubiscrive@gmail.com)

Disparition de Almudena Grandes

Bonjour à toutes et à tous,

La nouvelle est tombée samedi dernier dans l’après-midi : Almudena Grandes s’en est allée.

C’est comme si nous étions restés orphelins. Avec le cœur gelé.

Le 10 octobre, Almudena s’est excusée auprès de ses lecteurs d’avoir été absente à cause de sa maladie. Humble, oui elle l’était, pour demander pardon d’être malade et de ne pas pouvoir les accompagner. « Et m’excuser au passage, par avance, pour mon silence et mes absences futures. Car je ne voudrais pas que quelqu’un s’inquiète à nouveau de ne pas me retrouver dans un endroit où nous nous sommes rencontrés d’autres fois ». Elle a également remercié ses lecteurs pour leur liberté, « car grâce à votre soutien je peux écrire les livres que je veux écrire, et non ceux que les autres attendent de moi ».

Aujourd’hui est un jour triste, pour les amoureux de la littérature, de la littérature engagée auprès du peuple. La plus grande est partie, et nous a laissés orphelins.

A l’occasion de la venue de Pedro Sanchez à Montauban en février 2019, Almudena Grandes l’accompagnait, et nous avons eu l’honneur d’échanger avec elle quelques instants.

¡ Hasta siempre, Almudena !

Le bureau de Caminar

PS 1 : Voici un lien sur les funérailles de Almudena qui ont eu lieu aujourd’hui : https://www.youtube.com/watch?v=lFVcVUtmweo

PS 2 : Ci-dessous, vous trouverez un texte de Antón Castro, journaliste et écrivain de Zaragoza, intitulé « Un dialogo con Almudena Grandes ».
UN DIÁLOGO CON ALMUDENA GRANDES (1960-2021)

He entrevistado en bastantes ocasiones a Almudena Grandes. Conservo un gran recuerdo de una entrevista extensa que le hice en el hotel Palafox con motivo de la novela ‘El corazón helado’. La recupero aquí, el día en que Almudena Grandes, una poderosa narradora, acaba de fallecer a consecuencia de un cáncer. Esta mañana, en Alcañiz, una amiga suya me dijo que Almudena se había puesto muy malita. La foto es de otro gran amigo: Asís G. Ayerbe. Una de las consultas más surrealistas que he tenido en mi vida fue suya, por medio de Luis Alegre: quería saber cuántos títulos de Liga tenía su equipo del alma, el Atlético de Madrid. Debió ser hacia 2013-2014, cuando el equipo tenía diez títulos.

-« Me acordé de ‘Teruel Existe’ y me dije: la abuela Anita será de un pueblo de Teruel »
-« No he hecho una novela histórica. Es una novela de amor en el presente, de la memoria sentimental de España »
-« Ortega, cuando volvió a España, denunció ‘la indecencia generalizada, la corrupción’. También hablo de todo eso »
-« En ‘El corazón helado’ está la huella de Aub y de las ‘Crónicas del alba’ de Sender por su tono memorialístico »
Uno nunca sabe cuándo empieza la historia de una vocación. La de Almudena Grandes (Madrid, 1960) tal vez se remonte a finales de los años 60 y a una versión abreviada de Homero que le regaló su abuelo para su primera comunión. Luego, se hizo escritora bajo la sombra de Benito Pérez Galdós, al que reivindica sin parar (« algún día escribiré mis ‘Episodios Nacionales », dice), Marcel Proust, Jane Austen, « Mujercitas » (de este libro sentimental extrajo uno de sus credos: « Escribe de lo que conoces ») o de novelas que siempre recomienda como « Bella del Señor » de Albert Cohen. Mario Vargas Llosa es otra de sus predilecciones.

Libro a libro, Almudena Grandes se ha convertido en una narradora poderosa, casi apabullante, con un mundo propio que aspira « a ser coherente ». Declara una y otra vez que le encantan los folletones decimonónicos, las grandes historias de amor, la ambientación meticulosa, esos personajes complejos y trabajados en su psicología. Se siente ante todo « una contadora de historias », alguien que posee auténtica pasión por el lenguaje, por las palabras y sus matices, por la vida, de ahí que diga que « tengo una inclinación espontánea al desparrame. Y eso lo he percibido más que nunca en ‘El corazón helado’. Tenía tantas cosas que contar, había tantas historias y personajes que si no me hubiera contenido (me he ralentizado incluso en el erotismo), si no me hubiera sujetado, me habrían salido más de 3.000 páginas. Eso sí que me preocupaba durante la escritura. Habrían sido demasiadas páginas ».

Almudena Grandes mira al editor de Tusquets, su editorial de siempre, Juan Cerezo, y sonríe como ella lo hace: derramándose, con picardía y vitalidad, con esa carcajada y sonora que lo invade todo. Las más de 900 páginas de « El corazón helado » (Tusquets) seducen a miles de lectores.

Revela: « El corazón helado’ me ha llevado más de cuatro años de trabajo. Estuve documentándome durante año y medio. Leí libros de casi todo: de la Guerra Civil, de la II República, de la División Azul, y no sólo a los historiadores y especialistas que cito, sino muchas memorias y autobiografías que se publicaban en pequeños ayuntamientos, también aragoneses, porque ahí veía historias humanas maravillosas y emocionantes, y eso es algo que me interesa mucho. Y luego empleé dos años y medio más en la escritura. Eso sí, cuando me pongo a escribir ya sé cómo va a ser todo. Conozco todas las escenas, todos los personajes, como si fuera un plano de arquitectura. La estructura es muy importante en mis libros, y aquí era compleja por muchas razones ».

El amor y las sombras del pasado

Almudena Grandes es reflexiva y torrencial a la vez. Vive tanto sus libros, habla tanto de ellos, que parece tenerlos muy claros. Se asoma a sus ficciones como quien se inclina sobre un río diáfano y se refleja con nitidez en todos sus rasgos y pliegues, con las subtramas más íntimas de la invención y de la sangre. « Yo no quería hacer una novela histórica, aunque la historia de España sea muy importante aquí. Ésta es una novela sobre la memoria sentimental de España, una novela del presente cuyos personajes, para resolver y acotar mejor el momento en que viven, indagan en el pasado -subraya-. Entiendo que es una novela sobre la memoria, no es una novela política tan sólo, y mucho menos un panfleto. Lo tengo muy claro. No es por tanto una novela de la Guerra Civil española, o de la II República, o del exilio, o de las peripecias de la División Azul. Todo está ahí, forma parte de la vida de los personajes, pero yo creo que mi novela es sobre todo una historia de amor que se desarrolla en 2005 ».

Los dos personajes centrales, Álvaro y Raquel, indagan en los secretos de familia, desempolvan recuerdos, álbumes, fotos viejas, que es algo que resulta muy atractivo. Álvaro Carrión, el protagonista, pregunta, « necesita saber quién era su padre, y esa necesidad de saber es uno de los elementos novelescos fundamentales del libro ». También la escritora investigó en algunos secretos de su propia familia: la historia de su abuelo materno, capitán de Ingeniería, que se sumó a los golpistas del 18 de julio. « Una vez concluida la guerra, lo mandaron a Regiones Devastadas. Y estuvo allí un tiempo, pero un día, sin que se supiera la razón, dimitió de su cargo, abandonó el ejército y se marchó a trabajar a la empresa privada. Yo siempre he pensado que no pudo superar la corrupción que vio, la indecencia. Mi abuelo ha inspirado la creación del personaje Eugenio Sánchez Delgado ».

Recuerda la autora que otro tema fundamental de su novela « es algo que denunció José Ortega y Gasset cuando volvió a España: ‘La indecencia generalizada. La corrupción ». Almudena Grandes explica que ella no quería volver al tema de preguntarse quiénes eran los buenos y los malos. « Me molesta que algunos escritores contemporáneos se acerquen a la Guerra Civil con la mentalidad de hoy. Quieren aplicar la visión contemporánea de lo políticamente correcto y crean personajes que no se daban en la época, más radicales y con un alto nivel de militancia política y sindical, y acaben concluyendo que ‘todos fuimos culpables de la Guerra Civil’. Yo tengo clarísimo quiénes eran los ‘malos’. España era un país soberano, democrático, con las reglas claras y explícitas, un país que creía en la justicia, en la libertad, en la igualdad y en el progreso. Y contra eso se levantaron cuatro generales. Ahí están los malos. Y a mí me interesa contar cómo eran », señala.

Destellos de guerra en la paz

Recalca que se narran destellos de la violencia que se vivió, « de sobras conocida y contada, por eso no he querido ensañarme. No podemos olvidarnos que no existe ningún país que, en tiempos de paz, tuviese una represión física tan brutal como la del franquismo. Eso es algo que no se dio con tanta contundencia en la Alemania de Hitler en tiempos de paz. Y eso está en el novela, que es un libro de ficción, claro está, inventado por mí, una novela de la que soy responsable, pero muchas de las cosas que se cuentan ocurrieron de veras: el entierro de gente viva en Canarias, la historia de la madre de Rosana Torres: embarazada de cuatro meses -con dos hermanos fusilados, su marido condenado a muerte y sus padres en la cárcel- fue a su casa de Valencia, de la que se había adueñado el hombre que había denunciado a sus padres. Le pidió su propia máquina de coser para ganarse la vida. Le dijo que no. Pidió que le dejase llevarse su ropa, y le contestó que no. Pidió que le permitiese llevarse su ropa interior, ‘porque mis bragas no os las vais a poner, ¿verdad?’. Y volvió a decirle que no. Éste es un libro sobre nuestro patrimonio común ». Los hechos reales son glosados en un puñado de páginas de notas de autor, donde hay agradecimientos, evocaciones y algunos casos terribles.

A Almudena Grandes le gusta decir que cree mucho en la « trayectoria de autor. Más que escribir una novela histórica ahora, luego una policíaca, más tarde otra de otro tipo, que se puede hacer, claro está, a mí me preocupa que cada novela explique o justifique la anterior y a la vez sugiera o avance la sucesiva -matiza-. ‘El corazón helado’ está implícito en otros libros míos más o menos testimoniales, especialmente en ‘Los aires difíciles’ (Tusquets, 2002), que narra la historia de una niña que nace en 1947 y que crece en los años 50 y 60 ».

Todas sus novelas nacen de una imagen, « que busco, que persigo. En cuanto la tengo, empiezo a escribir ». En abril de 2002, un día de cielo azul y eléctrico, Almudena Grandes fue al cementerio de Las Rozas al entierro del padre del escritor Benjamín Prado. Vio, desde una leve distancia, dos estampas: la de los familiares del escritor, que combatían el frío, y la de los serranos que iban de manga corta. Las mujeres parecían haberse puesto una chaqueta sobre la bata. Y de repente, vio como una joven vestida de blanco, con botas, aparecía entre la gente. No habló con nadie y se fue.

« Aquella imagen me puso en marcha. Era algo muy literario. Empecé a pensar quién podía ser, imaginé que hablaba con el hijo del muerto y que conocía al muerto. Así ya tenía el triángulo de personajes principales. Y entonces, recordé también algo que me había contado mi amiga Laura García Lorca, sobrina del poeta y nieta de su padre Federico, que se marchó al exilio. Don Federico pidió a un amigo que se hiciera cargo de sus tierras, y lo estafaron. Le dejaron sin nada. Y eso me dio otra idea clave. El muerto de ficción era Julio Carrión, un hombre que había combatido en los dos bandos y en la División Azul, y que acabó convirtiéndose en rico tras traicionar a un amigo, en un auténtico hombre de negocios con una gran fortuna, tras traicionar a un amigo ».

El héroe, el seductor y Teruel existe

Ese amigo era Ignacio Fernández, el abuelo de la joven Raquel Fernández, la muchacha de blanco que cruzó el cementerio como una aparición, y está casado con Anita, nacida en Teruel. La relación entre Julio Carrión e Ignacio Fernández es fundamental en el libro: ambos encarnan a las dos Españas, dos formas de vida, son antagonistas. Julio es un seductor sin escrúpulos, un superviviente taimado, e Ignacio representa al « héroe a la fuerza, al héroe a su pesar ». Fueron amigos, pero uno de ellos traiciona al otro. « Éste es un libro de traiciones: la traición de Julio hacia Ignacio es determinante. Pero aquí hubo muchas traiciones: hubo traición a un sistema democrático legal, hubo traición a los combatientes antifascistas, que fueron traicionados por los aliados, posteriormente por los norteamericanos, por la propia España en la Transición democrática. Era lógico que, ante tantas adversidades, se preguntasen si no era España un país maldito ».

En la novela hay varios personajes aragoneses: la citada abuela Anita, esposa de Ignacio Fernández, « que nació en Teruel y que es el personaje al que todo le sale bien. Es de un pueblo, que no quiere recordar, de la sierra de Albarracín. A mí me gustan los apellidos sencillos: González, Fernández, Muñoz, Rodríguez, y además quería que hubiera gente de todo el país. Y entonces me acordé de aquello de ‘Teruel Existe’. y me dije: la abuela Anita será de Teruel. Y también está un compañero, Ansó, que huye con Ignacio del campo de Albatera. Y otro personaje que me gusta mucho es una madrina de guerra de Zaragoza. Me encantan las madrinas de guerra. Son criaturas muy literarias. Y hay por ahí algún otro aragonés de Zaragoza ».

También asegura que el libro reconoce la labor de los exiliados, cómo conservaron la idea de España y cómo fueron capaces de transmitirnos su cultura, sus creaciones. « Mantuvieron la identidad y su amor por España. Para un estudiante, Luis Cernuda es un poeta español. O Rafael Alberti. Y por supuesto Antonio Machado. A mí me gusta mucho Benito Pérez Galdós, claro, me gusta recuperarlo ahora que todo el mundo lo detesta. Pero es evidente que en ‘El corazón helado’ está la huella de Max Aub, de Paulino Massip o de las ‘Crónicas del alba’ de Sender, en la elección de tono memorialístico, en el repaso a toda una época convulsa de España ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Almudena_Grandes

RECHERCHE DESCENDANTS DE GABRIEL ALVAREZ ARJONA

Ci-dessous un échange de messages pour la recherche de descendants de Gabriel Alvarez Arjona en France. Janine Molina de Ay Carmela de Bordeaux nous donne de premières pistes. Nous sommes preneurs d’autres informations pour aboutir à cette recherche

S y R
Luis

Reçu d’Isabel de Madrid

Hola, buenas noches.
Jesús y yo queremos pediros un favor.
Estamos buscando descendientes de Gabriel Álvarez Arjona, natural de Madrid, estuvo en el campo de concentración de Neuengamme. Sobrevivió y se quedó a vivir en Francia.
En Arolsen hay algunas pertenencias suyas y nos gustaría que sus familiares pudiesen recuperarlas.
Hemos localizado una rama de la familia aquí en Madrid y otra en Australia. Pero querríamos descartar que hubiese tenido hijos y hubiese una rama más directa.
Si podéis averiguar algo os lo agradecemos.”

Adressé à TML
Bonjour 
Je me présente Luis Lopez je réside en Touraine et suis membre de Retirada37 association adhérente à Caminar. Une amie de Madrid m’a envoyé le message ci-dessous de recherche de famille d’un déporté républicain espagnol. Mar y Luz Cariño López une amie adhérente de notre association m’a conseillé de vous contacter pour que ce message soit largement porté dans les associations de Caminar ou par tout moyen.
Je vous remercie pour tout ce que vous pourrez faire
S y R
Vous pouvez m’adresser vos réponses si vous le souhaitez
à Luis López 
luis.a.lopez@wanadoo.fr

Réponse de TML

Merci, je diffuse à toutes nos adresses française et espagnoles et autres…
 
Monique Demay Pour TML

première réponse
Bonjour,
Peut-être que le document que j’ai élaboré pourrait vous être utile…
Très  imparfait il ne demande qu’à être amélioré grâce à vos contributions.
Le site de AROELSEN m’a fourni pas mal de renseignements sur mon oncle Juan Molina Olmos mort/assassiné à Mauthausen.
En revanche je n’ai rien trouvé sur ma sœur qui est morte bébé et enterré dans une fosse commune entre Los Olivares (prés de Granada) et Jaen.
Bon courage.
Un saludo fraterno. 
Janine Molina 
Ay Carmela Bordeaux 
Janine Molina Lagunas. Novembre 2021
Pour rechercher un de nos proches :
France.Archives. Les réfugiés de la guerre d’Espagne en France :
https://francearchives.fr/article/239450434
et tout particulièrement :
Les Archives de l’Aude ont mis en ligne les listes et les fiches individuelles de réfugiés
espagnols internés dans les camps de Bram, Couiza et Montolieu :
https://archivesdepartementales.aude.fr/les-archives-des-camps
Les Archives des Pyrénées-Orientales, la base nominative des camps d’internement du
département pour la période de septembre 1939 à novembre 1942 :

Les ressources sur les camps d’internement


France. Les réfugiés en France à la suite de la Guerre civile espagnole (1936-1940)
https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/cms/content/helpGuide.action;jsessioni
d=CC0EA3FC9D3A59E5A6B95C4E773BD2CF?preview=false&uuid=5329796d-b79d-4ee2-
aa21-c229c0b01e46
Espagne. Buscar combatientes.
https://buscar.combatientes.es/
Espagne. Sources proposées par
https://www.culturaydeporte.gob.es/cultura/areas/archivos/mc/archivos/cdmh/bases-de-dato
s.html
En Allemagne, la ville de Bad Arolsen abrite la plus grande collection d’archives au monde
documentant les victimes et les survivants du régime nazi. Malgré son inscription au
programme de l’UNESCO Mémoire du monde, l’existence de cette collection n’est toujours
pas connue du grand public.
https://arolsen-archives.org/fr/rechercher-decouvrir/recherche-dans-les-archives-en-ligne/
Bon courage…
Bien fraternellement…

Durruti dans le labyrinthe. Qui a tué Durruti ?

Traduction de l’entretien donné par Miguel Amoros à Cazarabet-El Sueño Igualitario à l’occasion de la réédition de son livre « Durruti dans le labyrinthe. Qui a tué Durruti ? »

– Miquel, on a beaucoup écrit sur Durruti : le révolutionnaire, le revendicatif, le premier à faire un pas en avant… Qu’est-ce que ce « nouveau regard », le tien, apporte à cette « figure » de l’anarchisme, des idées libertaires et du mouvement libertaire en Espagne… ?

Mon intention en écrivant « Durruti en el laberinto » [Durruti dans le labyrinthe] était de démythifier le personnage et le situer dans son moment historique. Démonter un mythe idéologique, création « organique » d’un appareil bureaucratique effectif, pour rendre à l’individu réel son identité anarchiste et révolutionnaire, visible dans tous les aspects de sa pratique quotidienne. À cette fin, j’ai reconstruit presque jour après jour ses cinq derniers mois de vie.

– J’avais plusieurs grands-parents qui avaient perdu la guerre et à plusieurs reprises certains d’entre eux m’ont dit : « Ah ! Comment aurait tourné la guerre si Durruti n’avait pas été tué ? » Qu’est-ce que tu en penses ?Retour ligne automatique

Le dénouement de la guerre ne dépendait pas d’une seule personne, aussi charismatique fût-elle. Dans tous les cas, on peut risquer la conjecture que le recul de la révolution n’aurait pas été aussi rapide, que la stratégie de la CNT n’aurait pas été aussi défaillante et que la stalinisation de la République n’aurait pas été si profonde. Pour autant, Durruti vivant, un facteur de défaite comme celui de la démoralisation énorme qui s’est produite après sa mort et à partir de 1937 n’aurait pas pris une telle envergure.

– Et qu’en aurait-il été du processus révolutionnaire… si Durruti n’était pas mort… En quoi aurait-il consisté ?

Il n’y a pas de doute sur le fait qu’on aurait essayé d’acheter Durruti avec une fonction militaire type chef de division ou quelque chose de ce style. Comme pour Mera. Dans tous les cas, le premier pas de la contre-révolution, la militarisation des milices, se serait faite une fois celle-ci réalisée, dans d’autres conditions. La CNT ne se serait pas soumise aux « circonstances » aussi gaiement. D’un autre côté, les attaques de la division de Líster contre les collectivités aragonaises auraient été inconcevables avec Durruti en Catalogne ou en Aragon.

– Les gens, en novembre 36, commencèrent à se demander qui avait tué Durruti et quelques interrogations restent ouvertes… Avec les années passées, y voit-on plus clair ?

Il y eut une conspiration des Soviétiques pour faire sortir Durruti du front d’Aragon et « désactiver » là-bas l’influence anarchiste. Des documents le prouvent. Quant à sa mort, on sait avec certitude que la version officielle de la balle perdue était aussi fausse que la version confidentielle du tir accidentel de son « naranjero ». Durruti a été tué de près, par derrière, probablement par un groupe de miliciens qui fuyaient la bataille. Que cette rencontre fût fortuite ou provoquée, on peut en avoir l’intuition mais pas le démontrer. [1]

– Durruti était-il pour tous, les uns comme les autres, plus un ennemi en tant qu’élément révolutionnaire et partisan d’un soulèvement social qu’un ennemi pour les militaires rebelles… ?

La contre-révolution, avec les communistes à sa tête en Espagne, considéraient Durruti comme un obstacle pour la création d’une armée régulière avec une discipline de caserne, des galons à la pelle, et un sommet hiérarchique hors de contrôle des organisations ouvrières. En plus on avait peur de ses projets de « reconstruction libertaire » au front et à l’arrière-garde, qu’on qualifiait d’expérimentations utopiques et insensées.

– L’important était de faire front à l’abus de pouvoir face à ceux qui avaient toujours eu moins, face à l’ouvrier, au travailleur, à l’agriculteur, au salarié… et faire une société égalitaire… Ce qui était important, c’était la révolution, et avec le soulèvement ce fut le bon moment… Ce n’est pas ça ?

Les responsables de l’organisation confédérale ne l’ont pas vu comme ça, qui dès le début se sont prononcés pour la collaboration dans des organismes hybrides avec d’autres forces politiques et appelèrent instamment les militants à retourner au travail et à ne pas aller plus loin.

– Je pense, pour le peu que j’en ai lu, discuté et dialogué que si des personnes comme Ascaso, Durruti n’étaient pas mortes… le printemps de 1937 à Barcelone (l’écho s’est étendu plus loin) ne se serait pas déroulé comme cela l’a été… Peut-être n’aurait-il même pas eu lieu de la manière dont on l’a « fabriqué » ?

J’insiste sur le fait que les personnes, aussi importantes qu’elles puissent devenir, ne sont que des personnes. Les journées de 37 auraient eu lieu sous une forme ou une autre. Déjà quand Durruti était vivant, un événement similaire s’était produit à Valence à la suite de l’enterrement d’un milicien de la Colonne de Fer. D’un autre côté, des personnes dotées d’un prestige indiscutable comme Federica Montseny et Juan García Oliver ont perdu toute crédibilité avec leur appel au « cessez le feu ! ». Évidemment, avec Ascaso et Durruti parmi les ouvriers derrière les barricades, la défaite de la révolution n’aurait pas été consommée. Leur abandon n’aurait pas impliqué, par exemple, la dissolution des Comités de défense et des Patrouilles de contrôle, l’emprisonnement massif des libertaires et l’écrasement du Conseil d’Aragon.

– On dit souvent, toujours contre les idées anarchistes et libertaires, que ce sont eux qui mirent sur la table : « la révolution ou gagner la guerre »… Mais moi, je le vois plus depuis une autre perspective : pourquoi ne nous demandons-nous pas si ce n’étaient pas ceux qui craignaient les idées anarchistes et le développement de la révolution qui déclenchèrent deux guerres, une qui sabotait la révolution et l’autre qui essayait (comme dans un monologue) de gagner la guerre… Qu’en dis-tu ?

Le soulèvement des masses contre les militaires rebelles chassa l’État et les propriétaires de plusieurs lieux où la révolution gagnait rapidement : terres agricoles, usines, services publics, milices, santé, éducation… Cependant, les structures étatiques restèrent debout et grâce aux organisations libertaires elles purent se reconstituer en peu de mois. Les forces qui souhaitaient le retour à l’ordre d’avant le 19 juillet recoururent à la consigne « la guerre d’abord, la révolution ensuite ». Ceci signifiait, pour un État renforcé de sa propre armée et de sa propre police, récupérer le contrôle et liquider les conquêtes révolutionnaires en premier lieu par la voie de la nationalisation. La première phase du processus se déroula pendant le gouvernement de Largo Caballero : la deuxième pendant la période de Negrín.

– Les colonnes Durruti qui se dirigeaient vers Madrid faisaient-elles si peur ?… (Je te pose la question en pensant aussi bien aux militaires rebelles qu’aux communistes… Parce qu’ils auraient aussi bien pu tenter de consolider le front pour « prendre Saragosse », mais à un moment déterminé, ils s’en vont et se foutent dans le labyrinthe du front de Madrid et de la Cité Universitaire, excuse-moi mais concernant tout ceci j’ai beaucoup de questions en suspens). Que peux-tu nous en dire ?Retour ligne automatique

L’arrivée de Durruti à Madrid fut assez discrète et n’eut pas trop d’écho dans la presse, pas même dans la libertaire. Il n’y a pas eu d’arrivée triomphale ; ceci fut un montage de propagande a posteriori, et relève des disputes médiatiques entre les hiérarchies communistes et confédérales. Durruti est resté bloqué à 35 kilomètres de Saragosse par manque de munitions, d’armement, de formation en artillerie et de couverture aérienne. Moi, j’ajouterais également par manque de combattants (sa colonne ne disposait de guère plus que six mille, soit une cinquantaine de centuries). Le gouvernement n’a pas voulu les lui donner car il ne voulait pas armer « la FAI ». La diplomatie soviétique avait saboté tous les achats parce qu’elle ne voulait pas non plus que les milices anarchistes soient bien armées. Durruti est allé à Madrid parce qu’à l’intérieur de la CNT on l’avait convaincu qu’une intervention remarquée là-bas lui fournirait les armes qui faisaient défaut en Aragon. Mais il est parti avec seulement mille deux cents hommes (plus trois cents recrutés par Estat Català) et aucune des autres colonnes catalanes présentes qui lui avaient été assignées n’a voulu combattre sous ses ordres. Le résultat fut qu’avec des forces réduites, fatiguées par le voyage et inaccoutumées au combat sous le feu aérien et de l’artillerie, il dut colmater avec courage une brèche dangereuse sur un front tenu par cinquante mille miliciens et soldats. Ce ne fut pas une mission pour se faire valoir, mais bien plus une mission suicide. Ceux qui avaient tiré les ficelles pour l’envoyer là-bas ne pouvaient pas l’ignorer.

– Quelle empreinte profonde le stalinisme et ses hommes ont-ils laissée dans cette Espagne de la Guerre Civile ?

Dès septembre 1936 le stalinisme s’investit à fond dans la République espagnole. Les armes qu’il fournit lui permirent de diriger les opérations de guerre, de contrôler les services secrets, de faire la promotion du Parti communiste, de poursuivre les dissidents et d’en finir avec la suprématie anarcho-syndicaliste. La révolution espagnole fut sacrifiée et les révolutionnaires persécutés et assassinés parce que la politique extérieure soviétique d’alliance avec les démocraties bourgeoises réclamait en Espagne l’existence d’une République autoritaire et bourgeoise. Le stalinisme a laissé derrière lui une empreinte autoritaire, de la perfidie, du double jeu, des mensonges, de la manipulation et des crimes, en définitive du totalitarisme. Les partis communistes héritèrent de leurs méthodes et, dans la mesure de leurs possibilités, les appliquèrent.

– Y a-t-il eu trahison, directe et indirecte, dans l’assassinat de Durruti ? Le gouvernement et les manœuvres de Staline et de ses hommes étaient-ils derrière… ?

On peut affirmer catégoriquement que les agents de Staline conspirèrent pour écarter Durruti du Front d’Aragon. Le chef du gouvernement se prêta à cela de manière consciente ou inconsciente. Certains ministres également. Le Comité national de la CNT et le Comité péninsulaire de la FAI s’y employèrent chacun, à des fins politiques, peut-on supposer.

– Les désaccords qu’il y a eu à l’intérieur de la CNT lorsque certains prirent position pour faire partie du gouvernement, dans ce que l’on pourrait qualifier de « bureaucratisation » de la CNT, et que d’autres y étaient très opposés… Les épisodes de désaccord furent amers, il y eut ce que l’on pourrait considérer comme des « gros mots »… Cela a pu avoir une influence sur sa mort… On ne peut pas cesser de penser à ce que tu nous rappelles dans le livre : que Mariano Rodríguez Vázquez, Marianet, alors secrétaire général de la CNT, « avait réuni tous les témoins et les avait enjoints de garder le silence », et tu conclus « que Durruti fut tué par ses camarades ; ils l’ont tué en corrompant ses idées ».

Durruti ne s’est pas prononcé publiquement sur l’entrée de la CNT dans le gouvernement républicain, comme il ne l’a pas fait sur l’entrée dans le gouvernement catalan. Il le fit cependant contre le sale jeu de l’arrière-garde (cf. son célèbre discours radiophonique du 5 novembre). Sa mort fut d’une certaine manière profitable au développement de la bureaucratie anarchiste. D’entrée, elle servit pour que la direction de la CNT se prononce sans ambages en faveur de la militarisation des colonnes libertaires ; ensuite pour lui faire tenir des propos qui incitaient à renoncer à la révolution et aux principes libertaires au profit de la guerre. La CNT-FAI se bureaucratisa au fur et à mesure qu’elle s’intégrait dans les institutions étatiques, que la guerre devenait plus problématique, et que le prolétariat espagnol restait isolé, se voyant contrainte à un changement brusque d’orientation et à un rapprochement avec les communistes. La guerre de classes fut enterrée au profit d’une guerre d’indépendance. Les miliciens cessèrent de lutter pour leurs intérêts de classe pour le faire en défense de la « nation ». Leurs ennemis n’étaient plus les bourgeois, les curés et les militaires, mais les « envahisseurs étrangers ». Le verbiage mystificateur des dirigeants libertaires transforma Durruti en un héros prolétaire, en un caudillo national, un mythe populaire, et un militaire xénophobe. Ce fut là qu’ils le tuèrent pour la seconde fois.

Sussanna Anglès Querol, 26 mars 2015. (Traduction réalisée par les Giménologues).

http://gimenologues.org

« Durruti dans le labyrinthe. Qui a tué Durruti ? » de Miguel Amoros, paru chez Virus fin 2014

[1] [Pour notre part, nous ne trouvons au fil du temps que des éléments qui vont dans le sens de notre hypothèse : celle de la responsabilité – volontaire ou non – du sergent Manzana : cf. « Á la recherche des Fils de la nuit », note 53 (réédition à paraître chez Libertalia en 2016), et notre article : article 612.

http://www.memoire-libertaire.org/Durruti-dans-le-labyrinthe-Qui-a-tue-Durruti?fbclid=IwAR3MZu0tAHjUnqV68nReMKWpl156Fv-d01u-G-CgEYZmQ7d08ypKYATqgp4

« FEMMES ESPAGNOLES EN RÉSISTANCE, FEMMES LIBRES ET ENGAGÉES » DEUXIEMES RENCONTRES FRANCO-ESPAGNOLES MONTPELLIER 30 NOVEMBRE ET 2-3-4 DECEMBRE 2021

L’association Voix de l’extrême Poésie et Culture organise les deuxièmes rencontres franco-espagnoles sur le thème « Femmes espagnoles en résistance, femmes libres et engagées » à Montpellier du 30 novembre au 4 décembre 2021 .

A leur arrivée en France en 1939, des femmes espagnoles ont connu les conditions difficiles de l’exil. Internées dans les camps de la honte, elles n’ont pas hésité à manifester derrière les barbelés pour exiger des droits fondamentaux.

Installées précairement dans la Région Occitanie Midi-Pyrénées, elles se sont engagées comme résistantes dans la lutte contre le fascisme en rejoignant des résistants français et espagnols durant la deuxième guerre mondiale comme Sara Berenguer, Mercédez Nuñez Targa, Conchitas Ramos, Hermina Munoz résistante en Ariège et bien d’autres femmes encore.

Certaines, ont été déportées, ont connu l’horreur des camps nazis. L’une d’entre elle, Mercedez Nuñez Targaen témoignera lors du procès de tortionnaire à Carcassonne.

D’autres ont mis leurs compétences et leur engagement à la disposition des institutions françaises sanitaires, comme par exemple l’a fait à Toulouse Amparo Poch Gascon notamment à la croix rouge ou à l’Hôpital de Varsovie, ou ont poursuivi des actions culturelles, politiques, d’éducation populaire dans les villes et les villages où elles se sont installées…

Dans les années 1930, avant la guerre d’Espagne, la plupart de ces militantes étaient déjà engagées en Espagne dans des mouvements féministes, comme celui des « Mujeres Libres », de lutte contre le fascisme, dans des syndicats ouvriers, des partis politiques. Elles fréquentaient les Ateneo, véritable lieu de culture, de formation, d’apprentissage où certaines forgèrent leurs idées en faveur de l’émancipation des femmes…Comme par exemple Sara Berenguer, poète, résistante et militante dans le Biterrois, Sucesso Portalès qui vécut également à Montady, Lucia Saornil, poète et peintre, initiatrice du Mouvement Mujeres libres avec Amparo Poch exilée à Toulouse.

Alors que ces femmes ont joué un rôle majeur en Espagne puis en France, elles sont le plus souvent les OUBLIÉES DE L’HISTOIRE et pourtant, elles ont forgé la nôtre.

En 2021, les deuxièmes rencontres franco-espagnoles leur seront consacrées pour leur rendre un hommage en soulignant leur engagement et leurs apports dans notre région.

En partenariat avec la Région Occitanie-Midi-Pyrénées, l’équipe du RESO de l’université Paul Valéry Montpellier 3, la Maison des relations internationales de Montpellier, La ville de Montpellier,

Voces del extremo Moguer (Huelva) et La Fundación Juan Ramón Jiménez Moguer (Huelva)

et

Le lycée Victor Hugo de Lunel

Le lycée Jules Guesde Montpellier

L’association Mémoire en résistance en Ariège – solidarité transfrontalière MRAST

L’association FFREEE Argelès sur Mer

L’observatoire de la laïcité (Olaïc 34)

Les archives départementales de l’Hérault

Radio FM+

La Maison de l’Europe Montpellier

En cours :

le CCMCAS 34

Le centre toulousain de documentation sur l’exil espagnol

https://voixdelextremepoesieetculture.blogspot.com/